Des alarmes de piscines peu fiables

Luc Chatel demande également le rappel des alarmes déjà en utilisation. Pour le remboursement, il faudra voir avec les commerçant et fournisseurs, dit-il.
La Commission de sécurité des consommateurs avait lancé une alerte indiquant que la plupart des alarmes ne seraient pas fiables.

La quasi-totalité des alarmes de piscines censées prévenir de la chute d'un enfant dans l'eau, soit cinq modèles sur six, vont être retirées du marché, a annoncé jeudi sur BFM le secrétaire d'Etat chargé de la consommation et de l'industrie, Luc Chatel.

Les alarmes déjà vendues vont-elles être rappelées, assure le secrétaire d'Etat, qui souhaite "qu'il y ait un courrier qui soit adressé aux détenteurs de ces cinq types d'alarmes de manière à ce qu'il puissent les retirer, les modifier ou changer leur système". Mais pour le remboursement, il faudra "regarder avec les commerçants et les fournisseurs ce qui peut être fait", souligne-t-il.

Des alarmes peu fiables ?

Doivent être retirés de la vente les modèles suivants : Aqualarm DET10, commercialisé par Netaxis, Sensor Premium (MG International), Securipool (Securipool International), Alpool-JB 2005 (JR International et Alpotec) et Poolguard PGRM-2E (Energie engineering). L'installation par les propriétaires de piscines d'un dispositif de sécurité normalisé.avait été rendu obligatoire par la loi du 3 janvier 2003.

La Commission de sécurité des consommateurs (CSC) avait lancé une alerte fin juin indiquant que la plupart des alarmes censées se déclencher après la chute d'un enfant dans une piscine ne seraient pas fiables, une affirmation qui avait été vivement dénoncée par les professionnels. Vingt-et-un enfants de moins de six ans sont morts de noyade dans une piscine familiale en 2006, selon les derniers chiffres de l'Institut de veille sanitaire.