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 Ain - meutre d'un garçonnet

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MessageSujet: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyDim 3 Aoû - 18:41

Le garçon de 11 ans a été tué d'une quarantaine de coups à l'arme blanche, portés principalement au thorax et au cou.

Valentin, un enfant de 11 ans a été retrouvé mort lundi vers minuit dans une rue de Lagnieu, dans l'Ain. Son corps gisait dans une marre de sang à une vingtaine de mètres de son vélo, avec des blessures ressemblant à des morsures dans le cou. Dans un premier temps, l'enquête n'avait écarté aucune piste, mais c'est celle de l'homicide qui s'est confirmée en fin d'après-midi. L'enfant a été tué d'une quarantaine de coups à l'arme blanche, portés principalement au thorax et au cou, a indiqué mardi soir le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière.

"Le corps de l'enfant présente une quarantaine de plaies à l'arme blanche plus une dizaine de plaies de défense" aux bras et aux mains, a déclaré à la presse Jean-Paul Gandolière. "On a relevé 14 plaies au thorax, dont certaines profondes de 10 centimètres, sans doute provoquées par un couteau. Il y avait à peu près le même nombre de plaies au cou", a précisé le procureur de Bourg-en Bresse. "L'enfant n'est pas décédé tout de suite, puisqu'il a franchi une quinzaine de mètres" avant de mourir, a ajouté M. Gandolière. L'autopsie pratiquée mardi a montré qu'un coup d'arme blanche au thorax était la cause du décès. "Le regard croisé du deuxième médecin légiste a permis de confirmer les premières conclusions: (Valentin) a reçu de nombreuses plaies à l'arme blanche, et l'enfant est décédé d'une plaie", a précisé Jean-Paul Gandolière, au sortir de l'examen qui a eu lieu à l'hôpital de Belley.


Traces de sang à plus de 100m

Au départ, la police avait évoqué soit un accident de vélo, car l'enfant faisait du vélo dans une rue en pente avant de disparaître, soit l'agression d'un chien errant, l'enfant présentant des plaies à la gorge qui semblaient être des morsures selon un médecin du Samu. Dès le milieu de la nuit, toutefois, des techniciens de la section criminelle de Lyon venaient appuyer les enquêteurs déjà sur place. Des gendarmes sont revenus mardi après-midi pour procéder à des relevés sur des traces de sang découvertes à plusieurs centaines de mètres de l'endroit où le corps a été retrouvé, notamment sur la devanture d'une pharmacie située sur la place centrale de la ville.

Valentin, qui séjournait chez le nouveau compagnon de sa mère, faisait du vélo dans une rue peu passante devant le domicile de ce dernier, lorsque celui-ci s'est aperçu de son absence en fin de soirée et s'est mis à sa recherche avec des membres de sa famille, a indiqué la gendarmerie. L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de Belley, avec l'appui des techniciens d'investigation criminelle de la gendarmerie de Bourg-en-Bresse et de la section de recherche de Lyon.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyDim 3 Aoû - 18:50

Les résultats d'analyses des traces de sang attendus jeudi pourraient donner des précisions sur le déroulement du meurtre, voire sur l'identité du meurtrier.
Les gendarmes ont effectué mercredi une perquisition au domicile des parents du garçon de 11 ans poignardé à mort lundi soir dans l'Ain.

Les gendarmes ont effectué mercredi une perquisition au domicile des parents de Valentin, l'enfant de onze ans tué d'une quarantaine de coups de couteau lundi soir dans l'Ain. Après deux heures de perquisition, les enquêteurs semblent s'être notamment concentrés sur les voitures appartenant à la famille.

Une dépanneuse a emporté une Peugeot 406 bleu foncé, dont les portes et le coffre portaient des scellés, et que les voisins ont identifiée comme étant la voiture du père. Un peu plus tard, une autre dépanneuse est venue emmener la Ford Puma gris clair appartenant à la mère du garçon.

Les parents entendus comme simple témoin

De source judiciaire, on assurait néanmoins qu'"aucune suspicion particulière" ne pesait sur les parents et que la perquisition avait pour but de vérifier "si Valentin n'avait pas laissé un document pouvant éclairer les événements" de lundi soir. Cette même source a souligné que "toutes les pistes sont exploitées" et que rien, pour le moment, ne permettait de dire que Valentin connaissait son meurtrier. De source proche de l'enquête, on expliquait que "les parents ont été entendus comme simple témoin dans l'après-midi, pour des vérifications sur les emplois du temps. Mais il n'y a pas de piste particulière les concernant". Le père était présent à la perquisition, mais il n'a pas été ramené à la gendarmerie après celle-ci, a-t-on ajouté.

D'autres enquêteurs se sont également rendus chez le compagnon de la mère, où le garçon résidait pour les vacances, à Lagnieu. Toutes les maisons du quartier ont été passées au crible et les gendarmes ont multiplié les interrogatoires pour tenter de trouver des témoins intéressant les faits. D'autres sources ont précisé que les deux fils de l'homme qui hébergeait Valentin pendant quelques jours à Lagnieu, avaient eux aussi été entendus sur le déroulement de la soirée de lundi. Mais personne n'a été placé en garde à vue pour le moment, ajoutait-on de source judiciaire.

"Aucune difficulté particulière"

Le procureur de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière, avait auparavant déclaré aux journalistes que toutes les hypothèses étaient ouvertes. Les enquêteurs avaient interrogé une première fois mardi la famille du jeune garçon, sans résultat apparent, l'environnement familial ne présentant "aucune difficulté particulière", avait alors dit le procureur. La gendarmerie de Lyon, qui conduit l'enquête, a demandé des analyses scientifiques et génétiques après le meurtre.

Le jeune garçon a été frappé d'une quarantaine de coups de couteau, certains très violents, et il est mort après avoir tenté de se défendre, selon les examens médico-légaux dont a fait état le procureur. Mercredi, des dizaines de gendarmes étaient présents sur les lieux pour recueillir les témoignages de riverains. Un appel à témoins a été lancé.

Des traces de sang sur plus d'un kilomètre et demi

Le jeune garçon séjournait pour les vacances chez l'ami de sa mère, en instance de divorce avec le père. Il était sorti faire une promenade à vélo. Son corps a été retrouvé vers minuit dans une mare de sang, très près de la maison où il séjournait. Les gendarmes attendaient également avec impatience les résultats des analyses concernant les traces de sang retrouvées mardi à Lagnieu et attendus, selon le parquet, pour jeudi. Ces traces, souvent à peine visibles, s'étendaient -- sur la devanture d'une pharmacie, devant un bar, sur une gouttière ou sur le trottoir -- sur plus d'un kilomètre et demi. Toute la zone avait été bouclée mardi après-midi par les gendarmes afin que des prélèvements soient effectués.

Les résultats de ces analyses pourraient donner des précisions importantes sur le déroulement du meurtre, voire permettre l'identification du meurtrier. "Soit il s'agit du sang de l'enfant, et on peut penser qu'il a été d'abord blessé ailleurs dans la ville, et qu'il est allé jusqu'à l'endroit où on l'a trouvé. Soit il s'agit du sang du meurtrier qui a été blessé pendant l'agression, et qui a laissé une trace en quittant la scène de crime", expliquait-on de source proche de l'enquête.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyDim 3 Aoû - 18:53

Il est en garde à vue à Agen depuis mercredi soir, pour avoir tenu des propos incohérents dans un bar, mais a priori il n'y aurait aucun lien avec l'affaire.
Les résultats d'analyses des traces de sang trouvées sur plus d'un kilomètre et demi autour du corps du garçon de 11 ans poignardé à mort lundi dans l'Ain sont attendus ce jeudi.

Pour l'instant, rien, mais il continuait d'être interrogé jeudi matin. Un homme de 49 ans a été placé mercredi soir en garde à vue à Agen après avoir tenu des propos incohérents dans un bar. Il a été arrêté par les gendarmes locaux, avant que les enquêteurs du dossier sur le meurtre du jeune Valentin, tué d'une quarantaine de coups de couteau lundi soir dans l'Ain, venus spécialement à Agen, ne commencent à l'interroger.

Mais "aucun lien" n'a pu être établi avec cette affaire pour l'instant, a indiqué jeudi la gendarmerie. Il s'agit donc à ce stade d'une vérification. "Les déclarations (de l'homme sont) très vagues", mais "même les déclarations vagues méritent d'être examinées". L'intéressé s'est blessé d'un coup de couteau dans le ventre dans le bar (des blessures superficielles), avant d'évoquer le département de l'Ain et le meurtre d'un enfant. Il a été placé en garde à vue pour la détention d'une arme de 6e catégorie (arme blanche). Mais "a priori, rien ne laisse à penser qu'il y ait un lien avec l'affaire du petit Valentin", a répété la même source. L'audition a permis d'établir qu'il s'agit d'un ressortissant belge recherché par la police de son pays pour des violences. Sa garde à vue était prolongée.

Le sang du meurtrier ?

Les gendarmes attendent surtout avec impatience ce jeudi les résultats des analyses concernant les traces de sang retrouvées mardi à Lagnieu. Ces traces, souvent à peine visibles, s'étendaient -sur la devanture d'une pharmacie, devant un bar, sur une gouttière ou sur le trottoir- sur plus d'un kilomètre et demi. Toute la zone avait été bouclée mardi après-midi par les gendarmes afin que des prélèvements soient effectués.

Les résultats de ces analyses pourraient donner des précisions importantes sur le déroulement du meurtre, voire permettre l'identification du meurtrier. "Soit il s'agit du sang de l'enfant, et on peut penser qu'il a été d'abord blessé ailleurs dans la ville, et qu'il est allé jusqu'à l'endroit où on l'a trouvé. Soit il s'agit du sang du meurtrier qui a été blessé pendant l'agression, et qui a laissé une trace en quittant la scène de crime", expliquait-on mercredi de source proche de l'enquête.

Selon une source judiciaire, "toutes les pistes sont exploitées", d'autant que rien, pour le moment, ne permet de dire que Valentin connaissait son meurtrier. Le jeune garçon était sorti faire une promenade à vélo lundi soir. Son corps a été retrouvé vers minuit dans une mare de sang, très près de la maison où il séjournait. Il a été frappé d'une quarantaine de coups de couteau, certains très violents, et est mort après avoir tenté de se défendre, selon les examens médico-légaux.

"Aucune suspicion particulière" sur les parents

Parallèlement, une cinquantaine de gendarmes multipliaient toujours les interrogatoires sur les lieux du crime. Mercredi, les gendarmes ont effectué une perquisition au domicile des parents de Valentin.

Ils auraient emporté leurs voitures, mais, de source judiciaire, on assurait qu'"aucune suspicion particulière" ne pesait sur eux. La perquisition avait pour but de vérifier "si Valentin n'avait pas laissé un document pouvant éclairer les événements".
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyDim 3 Aoû - 18:53

Alors que l'ADN d'un inconnu a été trouvé sur le jogging de Valentin, un jeune habitant une HLM à proximité était entendu jeudi soir comme témoin.
Des perquisitions ont été menées dans l'après-midi dans cette HLM, et au moins un autre homme serait recherché. La piste familiale est "en l'état écartée". La mère de Valentin a appelé jeudi soir le meurtrier à se rendre.

Alors que les analyses ADN du sang trouvé sur le jogging de Valentin, 11 ans, poignardé à mort lundi soir à Lagnieu, dans l'Ain, ont été concluantes (lire plus bas), une cinquantaine de gendarmes continuait jeudi les interrogatoires sur les lieux du crime. "Par le biais d'un renseignement", un jeune homme d'une vingtaine d'années habitant un appartement HLM, situé à environ un kilomètre de l'endroit où le corps de Valentin avait été découvert, a été emmené jeudi soir par les gendarmes pour être entendu "comme témoin" dans l'enquête.

Un capitaine de gendarmerie a démenti tout lien avec les traces de sang, plus difficiles à exploiter, trouvées à plusieurs endroits de la ville, jusqu'à 1,5 km du lieu où l'enfant a été découvert, et qui s'arrêtent à quelques dizaines de mètres de la HLM. "On cherche à évaluer à quel point il pourrait être lié à ce dossier", a déclaré une source proche de l'enquête. Son appartement avait été perquisitionné au préalable. Il "n'a pas été interpellé" par les gendarmes et il les avait suivis de son plein gré. Au moins un autre jeune serait recherché.

Selon des témoignages d'habitants de la résidence HLM, une dizaine de gendarmes sont arrivés jeudi en fin d'après-midi et ont perquisitionné un logement au 4e et dernier étage d'un des immeubles. Une habitante, résidant au 2e étage de ce même immeuble, a indiqué avoir vu les gendarmes repartir avec l'occupant de l'appartement perquisitionné, précisant toutefois que ce dernier n'était pas menotté. Un des habitants du 4e étage a raconté que les gendarmes se sont fait ouvrir l'appartement par un serrurier, après avoir frappé en vain à la porte. Selon un autre voisin de palier, l'appartement est occupé depuis environ 6 mois par le jeune homme, qui se serait mis en couple récemment et qui recevait la visite fréquente d'amis.

Les parents hors de cause

Jeudi soir, la mère de Valentin a appelé, sur France 5, le meurtrier de son fils à se rendre à la gendarmerie et à avouer un "acte affreux" qui a "plongé toute une famille en détresse". Une marche silencieuse est prévue dimanche matin à Porcieu-Amblagnieu en mémoire de Valentin, dont les obsèques se tiendront lundi matin à Hières-sur-Amby, en Isère.

Quant au sang des vêtements de l'enfant, les analyses ont permis d'isoler "une empreinte génétique inconnue de type masculin, qui n'appartient pas à l'enfant", a indiqué un peu plus tôt le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, selon qui les parents sont "en l'état" mis hors de cause. Car il est déjà établi que l'empreinte ne correspond pas à celle des parents.

"L'empreinte a été transmise au fichier national" (*) à des fins de comparaison, a ajouté le magistrat, qui n'a pas donné de délai pour l'obtention des résultats. La gendarmerie procède désormais à des prélèvements auxquels personne ne s'est encore opposé. Les enquêteurs vont notamment vérifier les empreintes "des personnes qui ont pu approcher l'enfant au cours de la journée et de la soirée" de sa mort, a poursuivi le procureur, précisant toutefois qu'il n'y aura pas de "prélèvement systématique sur la population de Lagnieu".

Un homme entendu à Agen

Reste aussi à comparer l'empreinte détectée avec l'ADN du gardé à vue à Agen. Un homme de 49 ans est en effet interrogé là-bas depuis mercredi soir, pour avoir tenu des propos incohérents dans un bar à propos du meurtre d'un enfant et du département de l'Ain.

Mais, jeudi à la mi-journée, les enquêteurs n'avaient établi "aucun lien" avec l'affaire du petit Valentin (lire notre article). L'audition a permis d'établir qu'il s'agit d'un ressortissant belge recherché par la police de son pays pour des violences. Sa garde à vue était prolongée.

Mort après avoir tenté de se défendre

Les traces de sang, souvent à peine visibles, s'étendaient -sur la devanture d'une pharmacie, devant un bar, sur une gouttière ou sur le trottoir- sur plus d'un kilomètre et demi. Toute la zone avait été bouclée mardi après-midi par les gendarmes afin que des prélèvements soient effectués.

Lundi soir, le jeune garçon était sorti faire une promenade à vélo. Son corps a été retrouvé vers minuit dans une mare de sang, très près de la maison où il séjournait, chez le compagnon de sa mère (en instance de divorce). Il a été frappé d'une quarantaine de coups de couteau, certains très violents, et est mort après avoir tenté de se défendre, selon les examens médico-légaux. Rien n'a permis d'établir encore si le garçon connaissait ou non son agresseur.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyDim 3 Aoû - 18:56

L'empreinte ADN relevée sur le jogging de Valentin ne correspond à aucune des 800.000 personnes du fichier automatisé des empreintes génétiques.
Sa mère, qui a parlé à la presse pour la première fois jeudi soir, a appelé le meurtrier à se rendre.

Les enquêteurs sont désormais entrés dans la phase difficile et peut-être longue de l'enquête sur la mort lundi soir à Lagnieu, dans l'Ain, de 44 coups de couteau de Valentin, 11 ans. Ils disposent de l'ADN d'un homme inconnu, retrouvé sur le jogging de l'enfant, et doivent à partir de ce seul indice trouver le meurtrier. Or, cette empreinte ADN, "ne correspond pas à une personne inscrite au fichier national automatisé des empreintes génétiques" (FNAEG), a indiqué vendredi le procureur de Bourg-en-Bresse.

En même temps qu'ils ont mené d'autres investigations scientifiques afin d'identifier des empreintes digitales et d'analyser les traces éparses de sang trouvées sur 1,5 km autour du corps, l'empreinte génétique du jogging est comparée avec les quelque 800.000 profils de personnes condamnées ou mises en cause pour des crimes et délits du Fichier national des empreintes génétiques.

L'empreinte génétique doit également être confrontée aux ADN des proches de la victime, de ceux qui l'auraient éventuellement côtoyé le jour du drame et à celui du jeune homme habitant une HLM de Lagnieu non loin du lieu du crime qui a été entendu jeudi soir. Son empreinte ADN a également été prélevée avant qu'il soit remis en liberté.

Valentin a envoyé un "coucou grâce à une webcam" à sa mère

La mère, mise hors de cause pour l'heure de même que le reste de la famille, les ADN ayant été vérifiés, a appelé jeudi soir le ou les meurtriers à se rendre. Elle explique dans Le Parisien de vendredi avoir confié son fils à un ami (et non pas son amant, comme cela avait pu être dit auparavant), "en toute confiance", "tout simplement parce que Valentin était très lié à sa fille. C'était sa petite amoureuse et il était très content de passer là-bas quelques jours, c'était comme des vacances pour lui".

Véronique Crémault, qui aujourd'hui "vit un cauchemar", raconte avoir reçu lundi vers 20h un message sur MSN de son ami, lui indiquant qu'il "prenait soin de (s)on petit homme", car elle a "la réputation d'être une mère poule, j'avais besoin d'être rassurée". Puis, Valentin lui a envoyé un "coucou grâce à une webcam. Il m'a dit comme d'habitude : ‘je t'aime Mamoune'. C'est le dernier signe que j'ai de lui. Il était heureux". Après avoir participé à un barbecue chez un voisin de l'homme qui le gardait, Valentin s'était absenté pour faire du vélo avant d'être retrouvé mort dans une ruelle.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyDim 3 Aoû - 18:57

Dans l'attente des résultats d'analyses ADN de ceux qui ont côtoyé Valentin juste avant sa mort, les enquêteurs ont entendu un groupe de jeunes vu lundi soir.
Alors que l'enquête piétine, la gendarmerie nationale a lancé vendredi soir un appel à témoin. Une marche est prévue dimanche en mémoire du garçon tué lundi à Lagnieu, de 44 coups de couteau.

L'ADN inconnu sur les vêtements de Valentin, 11 ans, tué lundi dans l'Ain à coups de couteau, ne figurant pas au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), les enquêteurs se retrouvent depuis vendredi sans piste précise. En soirée, les enquêteurs de la gendarmerie nationale se sont résignés à lancer un appel à la population afin de recueillir tout témoignage susceptible de relancer les investigations.

Jean-Paul Gandolière, procureur de la République de Bourg-en-Bresse, a reconnu qu'il n'y avait "pas de piste précise pour le moment". "Chaque jour qui passe, nous affinons", a-t-il cependant ajouté lors d'un point-presse à la gendarmerie d'Ambérieu-en-Bugey, dans l'Ain, où se trouve le PC d'enquête.

Marche silencieuse

Une marche silencieuse en mémoire de Valentin est organisée dimanche matin à Porcieu-Amblagnieu, dans l'Isère, où résident les parents du jeune garçon assassiné. La marche doit débuter dès 10h30 sur le parking de la salle des Fêtes jusqu'à la mairie de la commune, où réside la famille de Valentin. Les participants à la marche sont ensuite invités à se rendre à Lagnieu pour une minute de silence et des gerbes seront déposées sur le lieu du drame.

Une marche a déjà eu lieu samedi soir à Porcieu-Amblagnieu. Les funérailles du garçon se tiendront mardi après-midi, à Hières-sur-Amby (Isère).

"Ils étaient trois ou quatre à boire sur un banc"

Un groupe de jeunes gens, présent à proximité des lieux le soir du crime, a été entendu ces derniers jours, a indiqué samedi la gendarmerie. Les enquêteurs ont "entendu tous ceux qu'ils souhaitaient entendre", a assuré l'officier. Selon le Dauphiné Libéré, un jeune marginal, accompagné d'un chien, faisant partie de ce groupe de trois à quatre jeunes qui étaient assis et buvaient sur un banc lundi jusque 23 heures, n'a plus été vu depuis lundi soir et serait recherché par les enquêteurs pour des vérifications. Mais "aucun membre de ce groupe n'est recherché", a déclaré le Capitaine Poupot.

Le jeune homme d'une vingtaine d'années entendu pendant deux heures jeudi soir, qui habite un appartement HLM à Lagnieu à environ un kilomètre de l'endroit où Valentin a été tué, faisait partie de ce groupe, selon la même source. Interrogé d'ailleurs sur ce jeune homme, le procureur de la République de Bourg-en-Bresse s'est contenté de déclarer : "nous exploitons tous les témoignages (...), il est normal que de nombreuses personnes soient entendues".

Analyse de l'ordinateur familial

Les enquêteurs sont aussi dans l'attente des résultats d'analyse qui devraient être connus au plus tard dimanche. "Une dizaine" de résultats d'analyse ADN -celles notamment des personnes ayant côtoyé Valentin le soir du drame- devraient être communiqués d'ici à dimanche, pour être comparés à l'empreinte dont les enquêteurs disposent.

L'analyse de l'ordinateur familial par un technicien informatique visant à déterminer si les activités de Valentin sur internet peuvent l'avoir mené à une mauvaise rencontre devrait, elle aussi, livrer prochainement des résultats.

Sans surprise, l'ADN du Belge de 49 ans interpellé mercredi soir à Agen, alors qu'il tenait des propos incohérents laissant penser qu'il pouvait être impliqué dans le meurtre de Valentin, ne correspond pas non plus à l'ADN du meurtrier, selon le procureur. Deux enquêteurs avaient effectué un bref déplacement dans le Lot-et-Garonne jeudi mais, dès les premières auditions, la piste avait perdu toute crédibilité.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyDim 3 Aoû - 18:58

Stéphane Moitoiret, 39 ans, et Noella Hego, 48 ans recherchés dans l'enquête sur le meurtre du petit Valentin, ont été interpellés dimanche en milieu d'après-midi en Ardèche.
L'empreinte ADN masculine inconnue relevée sur "la scène du crime" correspond à celle relevée dans des locaux près de Lagnieu où a séjourné le couple de marginaux.

Le couple de marginaux activement recherché dans l'enquête sur le meurtre du petit Valentin, a été interpellé dimanche à 15h en Ardèche près de la commune du Cheylard. Un important dispositif, composé notamment d'hélicoptères et de barrages routiers, avait été mis en place pour les retrouver et deux mandats de recherche avaient été délivrés samedi soir à leur encontre. Stéphane Moitoiret, 39 ans, et Noëlla Hego, 48 ans, dont les portraits robots venaient d'être diffusés par les enquêteurs, ont été interpellés par les gendarmes de l'Ardèche alertés vers 14h00 par des automobilistes qui les avaient vus en train de faire du stop. Ils ont été interpellés sans violence, a précisé un officier de communication de la gendarmerie, qui n'a pas souhaité préciser l'endroit où le couple avait été arrêté puis placé en garde à vue. L'audition a débuté dans les locaux de la gendarmerie du lieu. Le couple pourrait être entendu en Ardèche, ou bien à la section de recherche de la gendarmerie à Lyon ou encore au PC d'enquête à Ambérieu-en-Bugey (Ain), a-t-elle ajouté. Un haut responsable de la gendarmerie nationale à Paris avait indiqué un peu plus tôt qu'ils devaient être transférés dans l'Ain.


Nicolas Sarkozy a immédiatement tenu à féliciter ceux qui ont enquêté sur la mort du petit Valentin, et a annoncé qu'il recevrait les enquêteurs fin août. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a également adressé "toutes ses félicitations aux équipes de la gendarmerie nationale" qui ont permis "l'interpellation de deux individus recherchés dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du petit Valentin Cremault". "L'identification de ces deux personnes a été permise grâce à l'utilisation complémentaire de moyens technologiques dont dispose la gendarmerie nationale et à leur parfaite connaissance de l'environnement", rappelle la ministre dans un communiqué.

Selon le procureur de Bourg-en-Bresse, les deux personnes interpellées se trouvaient dans la région le soir du crime. L'homme, Stéphane Moitoiret, 39 ans, et sa compagne, Noella Hego, 49 ans, ont séjourné dans un local paroissial à quelques kilomètres des lieux du meurtre, où un ADN similaire à celui relevé sur le jogging de l'enfant a été trouvé. "L'homme est le suspect principal de l'affaire", a déclaré le procureur. Cet homme a été décrit par le procureur général de Lyon, Jean-Olivier Viout, comme un "psychopathe". Autre élément troublant : une caméra de vidéosurveillance d'une banque de Lagnieu, non loin du lieu où a été tué Valentin, montrait le suspect en train de s'éloigner en courant.

Les funérailles de l'enfant reportées à mardi

Ces deux suspects, sans domicile fixe, se présentent comme des pèlerins australiens et avaient fait l'objet d'une contrôle de routine quelques heures avant le meurtre. "Elles se disaient originaires d'Australie alors qu'elles sont de nationalité française", a déclaré Jean-Paul Gandolière, lors d'une conférence de presse. L'homme est originaire de Creil, dans l'Oise. Il mesure 1m70, a les cheveux mi-longs et porte un sac à dos, indique le portrait robot diffusé par les gendarmes. La femme est originaire de Cambrai, dans le Nord, a des cheveux blonds longs et raides et porte des vêtements de randonnée. Elle se déplace avec un chat noir.

Un automobiliste, entendu samedi par les enquêteurs, a pour sa part indiqué avoir pris en auto-stop le couple qui lui aurait déclaré qu'il était venu pour opérer des "descentes commandos dans les gendarmerie françaises et chez les notables français". Le comportement des deux personnes recherchées ne correspond pas "à toutes les exigences de santé mentale", a commenté le procureur de Bourg en Bresse.

Dimanche matin, au moins 600 personnes ont par ailleurs participé à une marche silencieuse à Porcieu-Amblagnieu, où résident les parents de Valentin. Réunis derrière une banderole "Valentin dans nos coeurs pour toujours", les participants, majoritairement vêtus de blanc, ont défilé en silence, une rose blanche à la main. A l'issue de la marche, le parrain de la petite victime, Jean-François Dombon, a appelé le meurtrier à se rendre. "Je l'invite à se dénoncer le plus vite possible et à s'expliquer", a-t-il déclaré. Samedi en fin d'après-midi, une autre marche avait déjà été organisée à Hières-sur-Amby, le village où réside la grand-mère maternelle de Valentin. C'est d'ailleurs dans ce village de l'Isère que les funérailles du petit garçon auront lieu mardi à 14 heures.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyLun 4 Aoû - 9:39

Stéphane, 39 ans, et Noella, 48 ans, recherchés dans l'enquête sur le meurtre du petit Valentin, ont été interpellés dimanche en milieu d'après-midi en Ardèche.
L'empreinte ADN masculine inconnue relevée sur "la scène du crime" correspond à celle relevée dans des locaux près de Lagnieu où a séjourné le couple.

Le "suspect principal" et sa compagne, un couple de "marginaux", qui faisaient l'objet d'un mandat de recherche dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du petit Valentin à Lagnieu dans l'Ain, ont été interpellés et placés en garde à vue dimanche après-midi en Ardèche. Le couple, dont le portrait-robot avait été diffusé en début d'après-midi, a été arrêté sans violence à Dornas par les gendarmes de la brigade du Cheylard en Ardèche aux alentours de 15 heures après avoir été signalé par des automobilistes qui l'avaient aperçu en train de faire du stop. Un important dispositif, composé notamment d'hélicoptères et de barrages routiers, avait été mis en place pour les retrouver.


Le président Sarkozy a aussitôt félicité les enquêteurs qui "se sont mobilisés sans relâche", a indiqué l'Elysée, tandis que la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a anoncé qu'elle se rendrait lundi matin à Ambérieu-en-Bugey (Ain) pour rencontrer les enquêteurs. De son côté, la ministre de la Justice, Rachida Dati, recevra lundi à Bourg-en-Bresse les familles des victimes, a indiqué son ministère. Sur le plan de l'enquête, l'audition des deux marginaux a débuté dans la gendarmerie du Cheylard, où le procureur de la République s'est rendu dimanche. Des prélèvements sont également en cours, notamment sur l'ADN de ces deux personnes, qui sera comparé avec l'ADN masculin inconnu retrouvé sur le corps et les vêtements de Valentin, 11 ans, tué lundi soir d'une quarantaine de coups de couteaux.


"Nous ne les avons pas entendus sur les faits eux-mêmes", a souligné le procureur Jean-Paul Gandolière. Il a précisé que les deux individus étaient calmes et qu'ils devaient être transférés par la route vers l'Ain. Ils ne seront "pas entendus sur le fond avant ce (dimanche) soir tard, ou demain (lundi) matin", a-t-il souligné. Deux mandats de recherche avaient été délivrés samedi soir à l'encontre de Stéphane Moitoiret, 39 ans, et de sa compagne, Noëlla Hego, 48 ans, par le procureur. Le couple avait été identifié grâce à "un renseignement capital" provenant d'une enquête de voisinage de la gendarmerie. Des témoignages faisaient en particulier état de la présence de "deux personnes errantes avec un chat noir au bout d'une ficelle aperçues à Lagnieu ou à proximité" au moment du meurtre dans la soirée du 28 juillet, a expliqué le magistrat.

"Le suspect principal"

Ces renseignements avaient ensuite été "croisés" avec un contrôle d'identité des deux marginaux opéré ce même soir à Leyment (Ain), à quatre kilomètres de Lagnieu, par un gendarme de la brigade de Lagnieu, qui avait alors relevé un comportement "suspect" et "assez particulier". Le couple avait séjourné dans la nuit du 28 au 29 juillet dans un local paroissial situé à Saint-Sorlin-en-Bugey sur la porte duquel les enquêteurs ont retrouvé un ADN identique à celui relevé sur le corps, les vêtements de Valentin ainsi que le sang jonchant sur 600 mètres une rue de Lagnieu. En outre, dans cette même rue, la bande vidéo d'un établissement bancaire avait enregistré un homme passant en courant, juste après le meurtre, en direction de Saint-Sorlin, a encore indiqué le procureur de Bourg-en Bresse.

"Nous avons acquis la certitude que l'auteur des faits correspondait à la personne qui occupait ce logement" et qui fait de Stéphane Moitoiret "le suspect principal", a encore dit le magistrat.
Les suspects étaient jusqu'à présent inconnus des services de police. Stéphane Moitoiret, mesurant 1,70 m, de type européen, décrit par le procureur général à la cour d'appel de Lyon, Jean-Olivier Viout, comme un "psychopathe", est un sans domicile fixe et sa dernière adresse connue, qu'il partageait avec sa compagne, se situe à Clary (Nord). Un automobiliste, entendu samedi par les enquêteurs, a pour sa part indiqué avoir pris en auto-stop les deux marginaux qui lui auraient tenu des propos incohérents, déclarant notamment qu'ils étaient des pèlerins venus d'Australie pour effectuer en France des "descentes commandos dans les gendarmeries françaises et chez les notables français".

Une marche silencieuse en mémoire à Valentin avait rassemblé au moins 600 personnes, dimanche matin, à Porcieu-Amblagnieu (Isère), où réside la famille de la jeune victime. "Valentin dans nos coeurs pour toujours", proclamait une banderole placée en début de cortège.

"Stéphane et Noella étaient ensemble depuis 20 ans"

Stéphane Moitoiret, "suspect principal" dans l'enquête sur le meurtre de Valentin, et sa compagne, Noëlla Hégo, étaient ensemble depuis vingt ans et leur but était "d'aller de droite à gauche", a déclaré dimanche la soeur de cette dernière, Chantal Hégo."Ca fait vingt ans qu'elle vit avec Stéphane", a indiqué Chantal Hégo, 53 ans. "Stéphane, c'était un illuminé", a affirmé Chantal Hégo. Le couple avait passé trois mois durant l'hiver 2004-2005 chez la mère de Noëlla à Clary. "Chez notre mère, il était toujours en train de faire des prières". "Il se lavait plusieurs fois par jour, la nuit, il ne dormait pratiquement pas, il mettait des bougies", a-t-elle poursuivi. "Il était végétarien, il ne mangeait pas avec nous". Chantal Hégo a indiqué n'avoir aucune nouvelle de sa soeur et de son compagnon depuis trois ans. Au printemps 2005, le couple a repris la route, "comme d'habitude", après avoir reçu de l'argent de la mère de Stéphane Moitoiret. "Ils voyagent, ils sont logés chez des prêtres", a-t-elle raconté en soulignant que le couple, qui avait "des dettes, des factures de téléphone portable non payées et ne touche pas le RMI", ne donnait pas de nouvelles. "Avant l'hiver 2004, je n'avais plus vu ma soeur depuis vingt ans", a affirmé Chantal Hégo. "Noëlla était une fille intelligente, elle était très croyante comme moi", a-t-elle raconté. "Elle paraissait plus proche de nous que Stéphane, qui avait son monde à part, mais elle vivait à travers lui, elle ne voulait jamais le quitter", a-t-elle ajouté.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyMar 5 Aoû - 15:05

Si Stéphane Moitoiret était déclaré irresponsable pénal pour troubles mentaux, sa culpabilité pourrait toutefois être reconnue et des mesures de sûreté prises en vertu de la loi du 25 février 2008.
Les experts pourraient notamment une hospitalisation psychiatrique d'office.

Stéphane Moitoiret, auteur présumé du meurtre de Valentin, 11 ans, le 28 juillet dernier, pourra-t-il être jugé ? Le suspect doit être déféré dans l'après-midi devant le juge en vue de sa mise en examen pour "homicide sur mineurs de moins de quinze ans avec actes de torture et de barbarie". Un acte punissable, en théorie, de la peine maximale, à savoir la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 30 ans.

Toutefois, au stade actuel de l'enquête, il ressort que cet individu et sa compagne - qui devrait elle être poursuivie pour "non-dénonciation de crime" -, pourraient être victimes de troubles mentaux importants. Selon des sources porches de l'enquête, ils tiendraient "des propos incohérents sur une mission divine à accomplir". Et d'après la mère de Stéphane Moitoiret, son fils souffrirait de "troubles de la persécution" et aurait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. Ce sera donc aux experts de trancher sur l'état mental de ce couple et sur son éventuellement responsabilité pénale.

Ce que prévoit la loi du 25 février 2008

En France, il existe un principe selon lequel les "fous", ne peuvent être jugés. Rachida Dati a néanmoins assuré, lundi, aux parents du petit Valentin que si l'auteur présumé du meurtre de leur enfant "devait être reconnu pénalement irresponsable suite aux expertises psychiatriques, celui-ci ne serait pas remis en liberté sans surveillance judiciaire". Une mesure rendue possible grâce à la récente loi du 25 février 2008 sur la rétention de sûreté et l'irresponsabilité pénale.

Avant cette loi, le juge d'instruction n'avait d'autre choix que de rendre une ordonnance de "non-lieu". Désormais, les magistrats sont tenus d'organiser une audience, en présence des parties civiles qui le souhaitent et de l'accusé, afin de prononcer une déclaration d'irresponsabilité pénale. Cette décision d'irresponsabilité est alors inscrite au casier judiciaire. Et elle peut être assortie de mesures de sûreté comme l'interdiction de rencontrer sa victime ou de fréquenter certains lieux. Une hospitalisation psychiatrique d'office peut également être décidée.

Cette évolution majeure pour les familles des victimes est intervenue à la suite de l'affaire Romain Dupuy, un jeune schizophrène qui en 2004 avait sauvagement tué deux infirmières à l'hôpital psychiatrique de Pau. Le "non-lieu psychiatrique" prononcé à l'époque par le juge avait suscité émotion et indignation. Nicolas Sarkozy avait alors demandé à sa ministre de la Justice de réfléchir à une évolution de la loi.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyMer 6 Aoû - 9:37

Le meurtrier présumé de Valentin, Stéphane Moitoiret, est poursuivi pour "homicide avec préméditation" et avec "actes de barbarie", et sa compagne pour "non-dénonciation de crime".
Au même moment se sont déroulées les obsèques du jeune garçon en présence de centaines de personnes venues lui rendre hommage.

Leurs 48 heures de garde à vue s'étaient achevées mardi en début d'après-midi. Stéphane Moitoiret et Noëlla Hégo, soupçonnés du meurtre de Valentin, 11 ans, le 28 juillet à Lagnieu, ont été aussitôt transférés, cachés sous des couvertures par les gendarmes, au palais de justice de Bourg-en-Bresse afin d'être présentés à un juge.

L'homme de 39 ans, dont l'ADN a été retrouvé sur le corps de l'enfant, s'est vu notifier sa mise en examen pour "homicide avec préméditation sur mineur de 15 ans avec actes de barbarie", a annoncé peu après 17 heures le procureur de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière, précisant qu'il encourait pour ce fait une "réclusion criminelle à perpétuité incompressible". Sa compagne est elle poursuivie pour "non empêchement de la commission d'un crime, soustraction de preuves et non-dénonciation", a ajouté le magistrat, avant de dénoncer un "acte d'une gravité extrême". "Quarante coups de couteau portés à un enfant plus dix coups de défense, c'est-à-dire 54 coups de couteau, c'est une véritable immolation d'un enfant", a déclaré Jean-Paul Gandolière. Ces mises en examen sont intervenues au moment même où se déroulaient les obsèques du jeune garçon en présence de centaines de personnes (lire article). Plus tard dans la soirée, Stéphane Moitoiret a été transféré vers le Service médico-psychologique régional (SMPR) de la maison d'arrêt de Saint-Paul à Lyon. Et Noëlla Hégo a été écrouée à la maison d'arrêt de Montluc à Lyon.


Sa compagne savait qu'il allait "commettre un acte irréparable"

Durant sa garde à vue, Stéphane Moitoiret, a tenu des propos très incohérents, sans jamais reconnaître les faits, a indiqué M. Gandolière. Il avait cependant "avoué les faits" à sa compagne avant leur arrestation, et c'est elle qui a parlé aux enquêteurs, a précisé le magistrat. Elle a indiqué que "depuis un mois, Stéphane Moitoiret était devenu irritable, plus intolérant, plus violent verbalement, et qu'elle n'arrivait plus à le maîtriser". Le soir des faits, il était "particulièrement énervé".

Après avoir trouvé refuge dans la salle paroissiale de Saint-Sorlin (Ain), à quelques kilomètres de Lagnieu, selon les déclarations de Noëlla Hégo, Stéphane "a décidé en milieu de soirée de 'faire un retour en arrière' selon son expression, c'est à dire 'faire un incident', ce qui signifie aller tuer quelqu'un", a rapporté M. Gandolière. Il est parti armé d'un couteau qu'il avait sur lui depuis un certain temps. "Noëlla Hégo a raconté que quand Stéphane Moitoiret part de cette façon, elle sait qu'il va commettre 'un acte irréparable'", a ajouté le procureur, ce qui laisse entendre qu'il était déjà passé à l'acte. Les enquêteurs procèdent "à un certain nombre de vérifications pour essayer de savoir si d'autres faits ont pu être commis, de cette gravité ou d'une gravité moindre," a déclaré M. Gandolière.

Le suspect "pleinement conscient" ?

Ce soir-là, Moitoiret est effectivement rentré "couvert de sang, en lui disant qu'il venait de tuer un petit garçon". "C'est en plein conscience qu'il s'est nettoyé, qu'il a lavé une partie de ses vêtements, qu'il s'est changé, et qu'il a placé toute sa tenue dans un sac de plastique", a souligné le magistrat. Le couple a quitté Saint-Sorlin le lendemain mardi matin, abandonnant dans la commune le sac contenant les vêtements ensanglantés, qui a été retrouvé sur les indications de Noëlla. Ils se sont débarrassés du couteau un peu plus loin. Celui-ci n'a pas encore été retrouvé, selon M. Gandolière.

Stéphane Moitoiret a lui déclaré qu'il se sentait "étranger à cette affaire", que "quelqu'un d'autre a commis le fait à sa place". Des expertises psychiatriques devraient être rapidement menées pour déterminer le degré de responsabilité de ce marginal et décider de la tenue ou non d'un procès (lire notre article sur l'irresponsabilité pénale).

Le suspect a-t-il commis des meurtres à l'étranger?

Les enquêteurs qui travaillent sur l'assassinat de Valentin ont saisi Interpol afin de demander aux états frontaliers de la France de vérifier si le meurtrier présumé a pu commettre d'autres crimes. Les enquêteurs souhaitent "faire des recoupements au niveau national voire international" après l'arrestation du couple de marginaux, Stéphane Moitoiret, et Noëlla Hégo, 48 ans. Le bureau central national d'Interpol pour la France a donc transmis une demande, via l'institution policière internationale, notamment à la Belgique, l'Italie et la Suisse, afin que les forces de police de ces Etats fassent des comparaisons avec des affaires non résolues. Selon la soeur de Noëlla, Chantal Hégo, qui vit à Clary dans le Nord, les deux routards vont "de droite à gauche" ensemble depuis vingt ans dans toute la France, mais aussi en Italie. Le couple a été vu dans plusieurs départements de Rhône Alpes. Au niveau français, des investigations sont menées par le service technique de recherche judiciaire et de documentation (STRJD) de la gendarmerie, à Rosny-sous-Bois. Le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) va en outre être à nouveau interrogé afin d'établir si leur ADN a été relevé sur d'autres scènes de crime.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyJeu 7 Aoû - 9:37

La juge en charge de l'affaire désignera un collège d'experts qui devra se prononcer sur la santé mentale du couple.
Devant les enquêteurs qui le qualifient de "schizophrène", il a tenu des propos incohérents sur sa "mission divine" et ses nombreux "doubles" ou "sosies."


Le meurtrier présumé de Valentin sera-t-il considéré comme responsable de ses actes ? La réponse ne sera pas connue avant un mois. C'est un collège d'experts qui devra se prononcer d'ici "un mois à un mois et demi", selon le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière, sur la santé mentale du couple mis en examen pour le meurtre à coups de couteau de Valentin, 11 ans.

La juge d'instruction chargée du dossier va désigner sous peu les membres qui composeront ce collège d'experts psychiatres. C'est eux "qui examineront les deux suspects et leur relation puis rendront leur rapport au juge d'ici un mois à un mois et demi", a expliqué le procureur."Quelque soit leur décision, le parquet demandera probablement une contre-expertise car il faut traiter cette question de façon approfondie", a-t-il ajouté.

Stéphane Moitoiret, 39 ans, dont l'ADN a été retrouvé sur les vêtements de la victime, a été mis en examen pour homicide avec préméditation sur mineur de 15 ans avec acte de barbarie et écroué au service médico-psychologique régional de Lyon. Devant les enquêteurs qui le qualifient de "schizophrène", il a tenu des propos incohérents sur sa "mission divine" et ses nombreux "doubles" ou "sosies", accusant l'un d'eux d'avoir commis le crime le 28 juillet à Lagnieu dans l'Ain. Il n'a pas reconnu les faits et a refusé l'assistance d'un avocat.

"Un certain degré de conscience"

Sa compagne Noëlla Hégo, 48 ans, poursuivie pour non-empêchement du crime, dissimulation de preuve et non-dénonciation, a aussi été écrouée à Lyon. Elle a rapporté aux enquêteurs les aveux de Moitoiret, qui était parti "armé d'un couteau le soir du crime puis était rentré blessé à la main gauche et couvert de sang", en lui déclarant avoir "tué un petit garçon". "Je note à travers la détermination du principal mis en cause et le soin méticuleux qu'il a pris pour se débarrasser des preuves qu'il devait avoir sans doute un certain degré de conscience", a souligné le procureur.

Si les experts devaient conclure à une "abolition" du discernement au moment des faits, la loi Dati de février 2008 prévoit, dans son volet sur l'"irresponsabilité pénale", une audience devant la chambre de l'instruction qui rendrait "un arrêt de déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental". Cette décision figure au casier judiciaire, contrairement au non-lieu prononcé avant cette loi dans des cas similaires, et peut s'accompagner de mesures de sûreté dans le cadre d'une hospitalisation psychiatrique.
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MessageSujet: Re: Ain - meutre d'un garçonnet   Ain - meutre d'un garçonnet EmptyVen 15 Aoû - 13:51

Un fourreau de poignard, maculé de sang et contenant l'ADN du petit Valentin et de son meurtrier présumé, a été retrouvé en début de semaine.

Un fourreau de poignard, maculé de sang et contenant l'ADN du petit Valentin et de son meurtrier présumé, Stéphane Moitoiret, a été retrouvé en début de semaine. Selon le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière, il a été découvert "dans un bosquet à une dizaine de mètres en contrebas de la route empruntée par le couple (...) au lendemain des faits, après leur départ de Saint-Sorlin". Cette découverte a été faite "à partir des déclarations faites par Noëlla Hégo", la compagne de Stéphanie Moitoiret.

Selon les analyses effectuées, le sang retrouvé sur le fourreau contenait l'ADN mélangé de la victime et de l'auteur présumé, Stéphane Moitoiret, a ajouté le procureur. "Selon toute vraisemblance, ce fourreau a contenu l'arme du crime, qui est toujours recherchée."

Le suspect ne reconnaît pas les faits

Stéphane Moitoiret, le principal suspect dans le meurtre de Valentin, 11 ans, le 28 juillet à Lagnieu, dans l'Ain, a été mis en examen le 5 août pour "homicide avec préméditation sur mineur de 15 ans avec actes de barbarie" et écroué au service médico-psychologique régional de Lyon. L'ADN du suspect avait également été retrouvé sur les vêtements de la victime. L'homme de 39 ans, qui avait avoué le crime à sa compagne avant leur arrestation, n'a toutefois jamais reconnu les faits. Devant les enquêteurs qui le qualifient de "schizophrène", il a tenu des propos incohérents sur sa "mission divine" et ses nombreux "doubles" ou "sosies", accusant l'un d'eux d'avoir commis le crime de Lagnieu.

Sa compagne Noëlla Hégo, 48 ans, poursuivie pour non-empêchement du crime, dissimulation de preuve et non-dénonciation, a également été écrouée à Lyon. Un collège d'experts doit se prononcer d'ici "un mois à un mois et demi" sur la santé mentale du couple. Toutefois, "quelle que soit leur décision, le parquet demandera probablement une contre-expertise car il faut traiter cette question de façon approfondie", avait souligné le procureur. Par ailleurs, les enquêteurs chargés de ce dossier ont saisi Interpol afin de demander aux états frontaliers de la France de vérifier si le meurtrier présumé a pu commettre d'autres crimes.
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