Un bébé tué par un jet de pierre

Un bébé de huit mois a été tué mardi soir à Bonifacio par une pierre reçue en pleine tête. Des adolescents sont soupçonnés d'avoir lancé le projectile.
L'un d'eux a reconnu avoir jeté la pierre, mais affirme ne pas avoir visé le couple et son enfant.

Le couple, originaire de Thiais, dans le Val-de-Marne, remontait mardi soir de la plage de Bonifacio. Il se promenait dans la descente Saint-Roch. La mère portait son bébé de huit mois dans ses bras. Il était alors près de 20 heures. Soudain, une pierre tomba d'une place surplombant le chemin de promenade. Le bébé, frappé à la tête, devait mourir sur le coup.

Ce n'était, semble-t-il, pas un accident : la pierre avait été lancée. Des témoins de la scène devaient permettre l'arrestation, très rapidement, de deux adolescents : deux garçons âgés de 13 et 14 ans, originaires de Bonifacio.

La scène du drame figée pour les besoins de l'enquête

Tous deux ont été placés en garde-à-vue à la gendarmerie de Bonifacio. "L'un d'eux a reconnu avoir jeté la pierre mais affirme ne pas avoir visé intentionnellement les passants", a déclaré le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel.

Le parquet d'Ajaccio a ouvert une enquête de flagrance pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner". La scène du drame a été figée afin que les enquêteurs effectuent une reconstitution de la trajectoire du caillou. Les deux garçons seront présentés à un juge d'instruction à l'issue de leur garde-à-vue.

Les deux jeunes cousins qui jouaient à lancer des pierres du haut des remparts, ont été mis en examen et placés en détention provisoire jeudi matin.
L'une des pierres lancée avait atteint un bébé de huit mois dans les bras de sa mère. L'enfant était mort sur le coup.

Les deux jeunes cousins qui jouaient mardi soir à lancer des pierres du haut des remparts de Bonifacio, ont été mis en examen et placés en détention provisoire dans la nuit de mercredi à jeudi pour avoir provoqué la mort d'un bébé, atteint par un projectile.

L'un d'eux, âgé de 13 ans et originaire de cette ville à l'extrême-sud de la Corse, a reconnu avoir jeté le caillou qui a atteint le bébé âgé de huit mois. Selon le procureur de la République d'Ajaccio José Thorel, l'adolescent a expliqué qu'il voulait lancer la pierre en direction de la mer mais qu'elle a rebondi sur la paroi avant de heurter la tête du bébé, dans les bras de sa mère. Il a été mis en examen pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans". Le second adolescent, âgé de 14 ans et originaire également de Bonifacio, d'abord poursuivi pour "non empêchement de la commission d'un crime", a finalement été mis en examen pour complicité du même chef que son cousin. Les deux jeunes gens, qui encourent 20 ans de prison, ont été conduits à la la maison d'arrêt de Borgo (Haute-Corse) pour y être placés en détention provisoire dans le quartier des mineurs.

L'hypothèse du ricochet malheureux

Le drame est survenu mardi soir vers 20 heures sur la descente Saint-Roch qui mène à la plage en contrebas de la muraille. Le bébé a eu le crâne fracassé et est décédé sur le coup, les secours ne pouvant rien faire à leur arrivée. Ses parents âgés de 28 et 29 ans, originaires de Thiais (Val-de-Marne), sont anéantis. La pierre qui n'a pas été retrouvée par les enquêteurs, était de grosse taille d'après le témoignage de la mère, a précisé le procureur. "Les adolescents s'amusaient à un jeu bête et dangereux qui consiste à jeter des pierres dans la mer ou le long de la falaise. Ils ne pouvaient pas ne pas voir les touristes sur le chemin", a déclaré M. Thorel. Ils avaient pris la fuite en entendant les cris de la mère après le jet de pierre avant d'être interpellés un peu plus tard. "Ils ont mis délibérément la vie des gens en danger. On ne peut pas laisser passer de tels faits avec une simple remontrance", a ajouté le procureur.

Selon lui, les deux adolescents lançaient des pierres depuis dix minutes au moment du drame et des touristes italiens leur avaient demandé d'arrêter, sans effet. Une reconstitution des faits est prévue pour vérifier si l'hypothèse d'un ricochet malheureux est plausible. Les deux cousins n'étaient pas connus des services de police et étaient scolarisés normalement. Un dépistage d'alcool n'a rien donné et des analyses toxicologiques sont en cours. Une expertise psychiatrique est également prévue.

Sur France Info vendredi, elle souhaite que les deux jeunes écroués pour avoir provoqué la mort d'un bébé par un jet de pierre, puissent sortir de prison.
Une demande de remise en liberté a été déposée par leur avocate et sera examinée lundi par le tribunal de Bastia.

C'est un témoignage poignant, celui d'une mère dont le fils de 13 ans a été mis en examen avec son cousin pour avoir provoqué la mort d'un bébé par un jet de pierre. C'était en Corse, le 5 août dernier. Sur France Info vendredi, cette maman d'un des deux adolescents a souhaité qu'ils sortent de prison. Les deux jeunes originaires de Bonifacio ont été placés en détention provisoire à la prison de Borgo.

"Je suis tellement effondrée pour cette famille. En tant que maman, c'est très difficile d'imaginer que mon enfant est responsable d'un accident qui a causé la mort d'un bébé", déclare-t-elle, la gorge serrée. "J'espère qu'ils vont vite sortir. Il faut pas leur donner uniquement une petite tape sur les mains, j'en suis consciente, mais (...) je suis sûre que la justice française a plein d'autres alternatives que la prison pour des enfants de 13 ans", a-t-elle déclaré.

"Ils vont très très mal"

Selon elle, les deux cousins "culpabilisent énormément de ce qu'ils ont fait, des conséquences de cet accident" et "vont très très mal". Une demande de remise en liberté a été déposée par leur avocate et sera examinée lundi par le tribunal de Bastia.

Le bébé de 8 mois d'un couple du Val-de-Marne est mort sur le coup le 5 août dans les bras de sa mère après avoir été heurté par une pierre jetée du haut des remparts de Bonifacio (Corse-du-Sud). Deux adolescents ont été mis en examen pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans" et placés en détention provisoire. Selon le parquet d'Ajaccio, les adolescents lançaient des pierres en contrebas des remparts depuis 10 minutes au moment du drame et des touristes leur avaient déjà demandé d'arrêter.

http://tf1.lci.fr/infos/france/justice/0,,3944925,00-les-2-ados-incarceres-a-borgo-.html




Moi je pleure pour les 3 familles, en un instant leurs vies a basculé. Je ne pense pas que les 2 garçons ait fait exprès, mais je comprend tout a fait que les parents du bébé soient complétement désemparés et en veulent aux 2 jeunes. Je veux croire qu'ils s'amusaient tout simplement comme on aurait pu le faire à leur âge, sans qu'ils ait conscience qu'ils pouvaient bléssés quelqu'un en contre bas; et même ces touristes italiens qui leurs avaient demandés d'arrêtés...je suis désolée mais moi étant gosse, si un étranger me disais que c'était pas bien, je m'arretais un instant et je me foutais completement de ce qu'il m'avait dit pour reprendre de plus belle ce que je faisais!
Certes, il faut que la punition frappe les esprits mais ne trouvez vous pas injuste le fait de condamner 2 gosses à 20 ans de réclusion criminel, alors que bien souvent des adultes pédophiles ou violeurs une fois arrêtés par la police ne s'en prennet que 5???

Mis en examen pour la mort d'un bébé par un jet de pierre à Bonifacio, ils vont être remis en liberté pour aller, dès mardi, dans un centre d'action éducative.
Ils y resteront 6 mois, tout en suivant leur scolarité. Les deux adolescents, âgés de 13 et 14 ans, devront en outre se soumettre à un suivi psychologique.

La cour d'appel de Bastia a décidé lundi de remettre en liberté les deux adolescents mis en examen en Corse pour avoir provoqué début août la mort d'un bébé par un jet de pierre, à Bonifacio, en Corse-du-Sud. A leur sortie de détention, les deux garçons âgés de 13 et 14 ans vont être placés pendant une durée de six mois au centre d'action éducative de la Protection judiciaire de la jeunesse à Bastia, précise l'arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bastia. Le parquet avait requis le maintien en détention des deux jeunes. La décision de la chambre d'instruction prévoit également qu'une enquête sociale sera diligentée et que les deux adolescents devront se soumettre à un suivi psychologique.

"Je pense que c'est un sas nécessaire vers une remise en liberté totale", a estimé l'avocat des deux adolescents. "On ne peut pas sortir de cette affaire de façon brutale. Surtout, je pense que cette mesure est protectrice des enfants eux-mêmes et non pas une mesure de rétorsion à leur égard, il faut en tout cas la prendre comme telle", a-t-il ajouté. "C'est un placement en foyer avec pour mission de rendre compte au juge d'instruction dans ce délai (ndlr: 6 mois). C'est une première étape, il est déjà important que les mineurs puissent quitter l'univers carcéral", a précisé un autre avocat qui ne défend les intérêts que l'un des deux adolescents. Pour l'avocat les parents de la victime, "il n'y a pas de haine particulière mais simplement la volonté de comprendre" de la part de ses clients. "Les parents de Camille n'ont aujourd'hui qu'une intention, c'est la recherche de la vérité parce qu'ils sont venus dans cette région avec un enfant en pleine santé et qu'ils sont repartis avec ce même enfant dans un petit cercueil de 50 cm dans une soute d'avion", a-t-il dit à la presse.

Camille, bébé de 8 mois d'un couple du Val-de-Marne, est mort sur le coup le 5 août dans les bras de sa mère après avoir été heurté par une pierre jetée du haut des remparts de Bonifacio. Les deux adolescents ont été mis en examen pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans" et placés en détention provisoire. Selon le parquet d'Ajaccio, les deux cousins lançaient des pierres en contrebas des remparts depuis dix minutes au moment du drame et des touristes leur avaient demandé en vain d'arrêter.