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Nombre de messages : 2842 Age : 41 Localisation : moussy, 51 Emploi : préparatrice en pharmacie loisirs : F1, OM, mon boulot!!! Date d'inscription : 31/01/2008
![ahhhh.... ces radars automatiques!!! Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: ahhhh.... ces radars automatiques!!! Dim 26 Oct - 15:54 | |
| Ce fait divers s'est déroulé dans notre région...
"Au garage à Sermaize elle est flashée à Epernay"
Les propriétaires du véhicule mis en cause dans un excès de vitesse doivent prouver qu’ils n’étaient pas à Reims le jour de l’infraction, mais bien au volant de leur seconde voiture dans la forêt d’Argonne… Sans compter que la voiture concernée par le PV n’a pas bougé du garage depuis le 16 août.
«NON, mais c'est le genre d'histoire qui peut causer un divorce… Heureusement que nous étions à deux ce jour-là ! » Claudine et Robert, deux retraités installés depuis toujours à Sermaize-les-Bains, n'en reviennent pas encore. « On pense que c'est le genre d'histoire qui n'arrive qu'aux autres. » Le jeudi 9 octobre, ils reçoivent dans leur boîte aux lettres un curieux courrier provenant de Rennes : un procès-verbal signalant que leur Renault Twingo, stationnée dans le garage, a été flashée le dimanche 5 octobre à 16 h 32 sur la nationale qui rejoint Épernay à Reims à 77 km/h au lieu de 70 km/h. Le PV retient 72 km/h. Le couple est donc redevable, dans les quinze jours, d'une amende 45 euros, majorée ensuite à 68 euros et à 180 euros au bout de 45 jours. « J'ai relu à deux reprises le papier. Je n'y croyais pas », insiste Claudine. Et pour cause. La Renault Twingo n'a jamais bougé d'un seul centimètre du garage depuis le… 16 août, date à laquelle le couple Longueville s'est rendu à Bar-le-Duc pour le contrôle technique du véhicule. Sans compter que le jour de la soit-disante infraction, Claudine et Robert se trouvaient à quelque quatre-vingts kilomètres du lieu du délit, dans la forêt d'Argonne. « Mon mari tient un journal de tout ce que l'on fait pour sa santé. Cela lui permet de recenser ses dépenses calorifiques. Nous savions donc exactement à quelle heure nous étions partis, soit 15 heures, et à quelle heure nous étions revenus, soit 17 heures. En plus, je me rappelle bien que ce jour-là ce n'était pas la grande forme et Robert m'a donc proposé de me balader dans la nature. Il a plu tout l'après-midi. » Malgré cette bonne foi, ces deux personnes ont dû se rendre à l'évidence : c'est bien leur plaque d'immatriculation qui est inscrite sur le procès-verbal avec la marque de leur voiture. Et il va falloir qu'ils prouvent autrement que par leur journal qu'ils n'étaient pas sur la nationale au volant de leur véhicule le jour dit de l'infraction. Heureusement, Claudine et Robert, qui roulent toujours avec le Picasso C4, détiennent une précieuse preuve pour eux : le compte-rendu du contrôle technique stipulant que lors du contrôle le véhicule était à 14 800 km. Or depuis le 16 août, le compteur de la Renault Twingo est 14 825 km, les 25 km en plus étant ceux parcourus pour le chemin retour Bar-le-Duc / Sermaize-les-Bains. « Et de toute manière, Reims est à plus de 100 km » Dans le même temps, le couple demande au centre de Rennes, qui gère tous les PV de France, de lui envoyer la photo. « Il est impossible que ce soit nous, donc nous pourrons avec cette photo le prouver. » Seulement, pour l'instant rien n'est arrivé dans la boîte aux lettres. En attendant, Claudine ne baisse pas les bras. Et récolte des renseignements un peu partout. Elle apprend vite qu'elle peut déposer un renseignement judiciaire. Qu'elle peut ensuite déposer plainte pour usurpation de plaque d'immatriculation. Ce que le couple fait auprès de la brigade territoriale de Sermaize-les-Bains. Par ailleurs, Claudine et Robert souhaitent rapidement changer de numéro d'immatriculation. Ce qu'ils ont pu faire gratuitement grâce au dépôt de plainte. « Quelqu'un utilise notre plaque. Et nous ne voulions pas être mêlés à d'autres histoires. Vous imaginez si la personne provoque un accident mortel, avec un délit de fuite. Ou encore qu'elle commet un casse. »
Mais ce n'est pas tant pour se plaindre que Claudine a voulu partager son histoire. « C'est aussi pour dire à ceux à qui ce triste fait arrive qu'ils peuvent porter plainte, que des démarches existent même si aux premières démarches on les décourage. Il ne faut surtout pas s'arrêter aux premiers obstacles. C'est également pour dire que ces erreurs existent et que cela peut arriver à tout le monde. Mais qu'il est possible de s'en sortir. » Le couple se pose aussi la question pour ceux qui n'ont pas la chance de prouver qu'ils n'ont pas commis cette infraction, « parce qu'ils sont restés chez eux seuls toute la journée » : comment peuvent-ils se retourner ? « Les autorités devraient vérifier plus amont avant d'envoyer le PV et ce, grâce à la photo », terminent-ils. L'ironie de cette histoire : le coût financier de toutes ces démarches. Sans compter tout le temps passer pour justifier qu'ils n'étaient pas ce dimanche-là près de Reims, et ils en passent. Elles coûteront aux Sermaiziens beaucoup plus chers que le PV en lui-même…" | |
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