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 Mais qui en veux à la SNCF???

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MessageSujet: Mais qui en veux à la SNCF???   Mais qui en veux à la SNCF??? EmptyLun 10 Nov - 10:29

De Guillaume Pépy à Claude Guéant, en passant par Michèle Alliot-Marie et Rachida Dati, la théorie d'un groupe ayant pris la SNCF pour cible gagne du terrain.
Dimanche a de nouveau été marqué par des incidents sur des voies, dans le Var cette fois. Pourtant, dans ce cas, l'hypothèse de l'acte de malveillance n'est pas privilégiée.

Le gouvernement et la direction de la SNCF penchent pour une action concertée de sabotage après les actes de malveillance qui ont fortement perturbé samedi le trafic des TGV, Thalys et Eurostar. Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a ainsi confirmé dimanche au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI l'hypothèse évoquée par le président de la compagnie ferroviaire, Guillaume Pépy. "Il est clair que si c'est intervenu en trois endroits différents, quasiment en même temps, il y a une action concertée de sabotage", a-t-il déclaré.

Dans le Journal du dimanche, Guillaume Pépy avait précisé que des crochets fabriqués à partir d'épaisses tiges métalliques avaient été suspendus sur les caténaires, les câbles d'alimentation électrique des trains, sur différentes lignes à grande vitesse. Interrogé sur l'hypothèse d'une bande organisée, il avait répondu : "Nous ne le savons pas à ce stade. Mais nous nous posons la question. Cinq des six incidents récents ont été provoqués par des fers à béton posés sur la caténaire, le fil d'alimentation électrique qui surplombe la voie".

"Nous ne pouvons plus vivre en permanence sous la menace"

Le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau, a aussi souligné dimanche sur RMC l'augmentation du nombre des actes de malveillance visant le réseau ferroviaire, faisant sien le sentiment d'avoir affaire à une volonté de sabotage. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a ordonné que tous les moyens soient mobilisés au service des investigations, notamment ceux de la police technique et scientifique. La ministre de la Justice, Rachida Dati, a annoncé avoir demandé aux parquets d'ordonner systématiquement des enquêtes pénales et de traduire les auteurs devant la justice pour qu'ils soient sanctionnés "avec la plus grande sévérité".

La SNCF et Réseau ferré de France, propriétaire du réseau, ont annoncé qu'ils allaient porter plainte. "Nous ne pouvons plus vivre en permanence sous la menace", a expliqué Guillaume Pépy, alors que plus de 150 trains ont été retardés samedi. Du coup, le moindre incident devient suspect, comme par exemple cet écartement anormal de rails constaté dimanche sur une portion de voie ferrée à hauteur du Trayas, dans le Var, et qui a perturbé le trafic durant plusieurs heures entre Marseille et Nice. Au final, dans ce cas, l'hypothèse d'un acte malveillant n'est pas privilégiée par la SNCF qui a dépêché sur place des personnels chargés de constater l'incident et de remettre la voie en état.
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MessageSujet: Re: Mais qui en veux à la SNCF???   Mais qui en veux à la SNCF??? EmptyLun 10 Nov - 10:32

Un nouvel incident s'est produit ce matin dans l'Aude près de Narbonne, un TGV percute 2 plaques de bétons. Un "nouvel acte de malveillance" selon Dominique Bussereau.

Le président de la SNCF évoque une possible "corrélation" entre tous les "sabotages" qui frappent la SNCF. Plusieurs ont le même "scénario", explique-t-il.
Guillaume Pepy explique qu'"entre des actes de malveillance ou un sabotage" il n'exclut "aucune hypothèse"

Après plusieurs incidents de caténaires qui ont provoqué une pagaille géante, principalement sur la ligne à grande vitesse Paris-Lille, le président de la SNCF monte au créneau ce week-end pour défendre son entreprise. Dimanche, dans Le Parisien et dans Le Journal du Dimanche, Guillaume Pepy évoque une possible "corrélation" entre les différents actes de malveillance qui ont frappé récemment la SNCF. "Cinq des six incidents récents ont été provoqués par des fers à béton posés sur la caténaire, le fil d'alimentation électrique qui surplombe la voie", explique-t-il dans le JDD. "C'est le cas" notamment des incidents de samedi, qui ont fortement perturbé le trafic entre Lille et Paris. "Le même scénario s'était produit il y a trois semaines sur la ligne grande vitesse Est", a-t-il indiqué.

L'hypothèse d'une bande organisée qui ciblerait les TGV est-elle plausible ? "A ce stade" difficile de le dire, estime le président de la SNCF. "Mais nous nous posons la question", lance-t-il dans le JDD. Dans Le Parisien, Guillaume Pepy explique qu'"entre des actes de malveillance ou un sabotage" il n'exclut "aucune hypothèse". "Ces événements sont trop rapprochés dans le temps pour ne pas envisager une corrélation. Tous les réseaux aériens, routiers et ferrés sont des cibles potentielles parce que hautement symboliques", a-t-il dit. Dominique Bussereau estime lui que l'hypothèse de sabotages concertés est "hélas la réalité".

Sabotages faciles pour des spécialistes

"La SNCF se sent aussi attaquée que ses clients dans ce genre d'affaires", explique dimanche Guillaume Pépy. Toutefois, selon le numéro un de la SNCF, "le réseau français reste l'un des plus sûrs du monde". Samedi, quatre "actes de malveillance" ont très fortement perturbé le trafic de 160 TGV, Thalys et Eurostar. A chaque fois, des fers à béton ont été fixés sur des caténaires, situées dans l'Oise, l'Yonne et la Seine-et-Marne, touchant les lignes à grande vitesse (LGV) Nord, Est et Sud-Est.

Selon un spécialiste de l'entretien des caténaires parlant sous le couvert de l'anonymat, ces actes de sabotage sont faciles à organiser pour des gens connaissant bien la SNCF et Réseau ferré de France. "Le travail d'entretien sur les caténaires s'effectue la nuit sur les lignes à grande vitesse (LGV), le courant est coupé pendant nos interventions, il suffit de savoir quand a lieu une intervention pour prendre une échelle et installer le fer à béton et repartir", explique-t-il. "On peut aussi utiliser nos perches isolantes qui mesurent environ sept mètre pour faire la même opération, pratiquée quotidiennement par des agents et qui demande très peu de temps", a-t-il précisé, observant qu'il y a des travaux toutes les nuits sur les lignes LGV.


Enquête suivie au pus haut niveau

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie souhaite que les enquêtes soient placées sous la "responsabilité directe" du directeur général de la Gendarmerie nationale. Elle demande également "que tous les moyens, en particulier ceux de police technique et scientifique, soient mobilisés au service de ces investigations". Concernant le renforcement de la surveillance du réseau SNCF annoncé par Guillaume Pépy et réclamé par le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau, le ministère de l'Intérieur estime "l'on ne peut pas mettre des patrouilles le long de tous les rails de France et de Navarre". La responsabilité de la sécurité du réseau incombe en grande partie à la SNCF, souligne par ailleurs le ministère de l'Intérieur.
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MessageSujet: Re: Mais qui en veux à la SNCF???   Mais qui en veux à la SNCF??? EmptyMer 12 Nov - 10:20

Issues de la mouvance "ultra gauche", ces personnes ont été interpellées mardi à l'aube à Paris et en province. Aucun cheminot ne figure parmi ces suspects.
Le président Nicolas Sarkozy s'est aussitôt "réjoui des progrès rapides et prometteurs obtenus" dans le cadre de l'enquête.

Cela s'appelle une enquête éclair. Dix personnes issues de la mouvance "ultra gauche" en garde à vue, des perquisitions en plusieurs lieux du territoire... La police a frappé fort tôt mardi après les "sabotages" qui ont entravé le trafic SNCF ce week-end. Parmi les personnes interpellées, aucun cheminot au grand soulagement du président de la SNCF et des syndicats de l'entreprise.

L'opération s'est déroulée à l'aube mobilisant quelque 150 policiers. Les vingt interpellations ont eu lieu à Paris, Rouen, dans la Meuse, et à Tarnac en Corrèze. La moitié ont été remises en liberté, les dix autres, âgées de 23 à 33 ans, étant placées en garde à vue. Parmi elles, trois femmes et le leader présumé du groupe, interpellé à Tarnac, dans une communauté libertaire. Leur garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures s'agissant d'un dossier de terrorisme.

Les félicitations de Fillon

Annonçant cette opération tôt mardi, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a indiqué que les personnes arrêtées appartenaient "à l'ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome". Depuis plusieurs mois, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) surveillait cette mouvance et c'est sur ses informations que la SDAT a opéré. Le travail technique de la gendarmerie s'est aussi avéré très important avec notamment la découverte d'une "trace ADN" près d'un caténaire visé.

Selon une source proche du dossier, la Sous-Direction anti-terroriste (SDAT), qui avait cette mouvance dans le collimateur depuis avril pour des "dégradations", s'interroge sur "d'éventuels liens avec l'ultra-gauche allemande qui a déjà revendiqué des actions contre des trains transportant des déchets nucléaires". Sous réserve de confirmation par l'enquête et la justice qu'elles aient un rapport direct avec les actes de sabotage, ces arrestations témoignent de la célérité des investigations après les actes de malveillance de ce week-end. Le président Nicolas Sarkozy s'est aussitôt "réjoui des progrès rapides et prometteurs obtenus" dans le cadre de l'enquête, saluant "l'efficacité et la mobilisation" de la police et de la gendarmerie". Le Premier ministre, François Fillon, a également félicité les policiers et les gendarmes.

La mise au point de Besancenot

Ces interpellations semblent en outre accréditer l'hypothèse d'une action concertée. Une hypothèse évoquée dès samedi par la direction de la SNCF et reprise dimanche par le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. De plus, les informations communiquées mardi par MAM lui donnent une coloration politique. Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, a précisé que les actes de sabotage "ne sont pas et ne seront jamais" ceux de la LCR.

Une série d'actes de malveillance avait été commise sur le réseau SNCF ce week-end. Un autre incident, de nature différente, s'était produit dimanche soir: un TGV reliant Bruxelles à Perpignan percutant deux plaques de béton sur la voie, dans l'Aude. Samedi, des fers à béton posés sur des caténaires des lignes des TGV Nord, Est et Sud-Est, selon un mode opératoire identique, avaient entraîné des retards pour 160 trains. Le dispositif --un fer à béton, ouvragé en forme de crochet arrimé au câble de la caténaire--, dont le Figaro publie une photo, est techniquement élaboré. Depuis deux ans, divers actes de malveillance dans plusieurs régions ont affecté le réseau SNCF, sans qu'on eût à connaître depuis les résultats des enquêtes ouvertes.
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MessageSujet: Re: Mais qui en veux à la SNCF???   Mais qui en veux à la SNCF??? EmptyVen 14 Nov - 12:17

L'un des dix gardés à vue dans l'affaire des sabotages de caténaires a été remis en liberté et a pu quitter le commissariat de Nancy.
Il reste donc neuf personnes en garde à vue dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois (Hauts-de-Seine).

L'un des dix gardés à vue dans l'affaire des sabotages de caténaires a été remis en liberté et a pu quitter le commissariat de Nancy. Il s'agit en l'occurrence de la mère, âgée de 64 ans, de l'un des suspects. Il reste donc neuf personnes en garde à vue dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois (Hauts-de-Seine).

Interpellés mardi matin lors d'un coup de filet d'ampleur nationale, la garde à vue des suspects a été prolongée jeudi matin de 24 heures, les enquêteurs tentant, face à des jeunes gens peu bavards, de prouver leur implication formelle dans ces dégradations. Pour la première fois jeudi matin, tous ont eu le droit de s'entretenir avec un avocat. Susceptibles de durer quatre jours, ces gardes à vue peuvent être prolongées une dernière fois vendredi matin. Samedi, le parquet devra décider s'il ouvre une information judiciaire en vue de leur présentation à un juge d'instruction et d'une éventuelle mise en examen.
Signalement du FBI

La police antiterroriste soupçonne ces quatre hommes et cinq femmes âgés de 22 à 34 ans d'être à l'origine de cinq actes de malveillance commis le 26 octobre et dans la nuit de vendredi à samedi qui ont gravement affecté le trafic TGV. Mais les enquêteurs ne disposent pas à ce stade de preuve formelle de leur implication, selon une source judiciaire. Tous ont été interpellés dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 16 avril contre les agissements et intentions prêtés à un groupuscule de la mouvance anarcho-autonome, et non dans celui de l'enquête de flagrance ouverte sur les dégradations dont a été victime la SNCF. L'enquête préliminaire trouve son origine dans le signalement par le FBI du chef présumé de ce groupe, âgé de 34 ans, à l'occasion d'une manifestation devant un centre de recrutement de l'armée américaine à New York et dont des proches avaient été identifiés dans les "noyaux violents" de manifestations en marge notamment de sommets internationaux.
"L'insurrection qui vient"

Mais les enquêteurs disposent déjà de plusieurs indices. Premier élément : la présence de trois personnes à proximité des lieux où ont été commis les dégradations est avérée, dans la nuit de vendredi à samedi. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont également mis la main sur des pinces à forge, de longues barres en aluminium, du matériel d'escalade ainsi que des coupe-boulons, des gilets pare-balles, quatre cartes d'identité falsifiées et une carte du réseau ferré.

Autre trouvaille lors des perquisitions: de la documentation sur le comportement à adopter lors d'une garde à vue pour résister au mieux à la pression des policiers et sur les moyens de s'en prendre aux caténaires. Les enquêteurs s'intéressent à un ouvrage, qu'ils attribuent au chef de ce groupe, un ancien doctorant en sociologie, intitulé "L'insurrection qui vient" et qui légitime les attaques contre le réseau ferré. "A chaque réseau ses points faibles, ses noeuds qu'il faut défaire pour que la circulation s'arrête, pour que la toile implose", peut-on notamment lire dans cet ouvrage signé d'un "comité invisible".
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MessageSujet: Re: Mais qui en veux à la SNCF???   Mais qui en veux à la SNCF??? EmptySam 15 Nov - 10:21

Le procureur de la République de Paris a annoncé vendredi l'ouverture d'une information judiciaire dans l'affaire des sabotages de caténaires.
Parmi les gardés à vue, cinq seront déférés pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

Le procureur de la République de Paris a annoncé vendredi l'ouverture d'une information judiciaire sur les récents sabotages à la SNCF et le défèrement samedi au parquet des neuf personnes placées en garde à vue depuis mardi, dont cinq pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et les quatre autres "pour association de malfaiteurs".

Ce matin, le dixième gardé à vue, avait été remis en liberté et avait pu quitter le commissariat de Nancy. Il s'agissait en l'occurrence de la mère, âgée de 64 ans, de l'un des suspects. Interpellés mardi matin lors d'un coup de filet d'ampleur nationale, les suspects étaient depuis en garde à vue dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur, à Levallois-Perret.

Les cinq femmes et quatre hommes arrêtés mardi, âgés de 22 à 34 ans, qui avaient apparemment pour base deux fermes de Tarnac, en Corrèze, sont de jeunes militants de la mouvance dite "autonome", une gauche ultra-radicale dont l'activisme est en hausse selon la police. L'enquête porte sur quatre actes de malveillance constatés samedi dernier sur des caténaires de l'Oise, de la Seine-et-Marne et de l'Yonne et un autre commis le 26 octobre en Moselle. L'action a amené d'importants retards sur 160 TGV samedi.
Perquisitions fructueuses

Element jugé crucial, qui a amené les policiers sur la trace du groupe, l'homme de 34 ans présenté comme son chef, surveillé depuis le printemps, a été aperçu vendredi par des policiers circulant en voiture près du réseau ferré du TGV Est. Lors d'une surveillance précédente, il avait également été vu par les policiers jeter dans une poubelle un document qui s'est avéré être une carte d'un réseau ferré, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Trois autres suspects ont fait l'objet d'un contrôle routier par des gendarmes vendredi soir à proximité d'une des voies ferrées visées, en rase campagne.

Par ailleurs, les enquêteurs ont découvert lors de leurs perquisitions des fausses cartes d'identité, des talkies-walkies, des gilets pare-balles, une carte du réseau ferré, des horaires de train et des outils du type coupe-boulons ou pinces de forge, susceptibles d'avoir servi au sabotage, ainsi qu'un ouvrage intitulé "L'insurrection qui vient". Signé par un "Comité invisible", l'ouvrage justifie la pertinence d'une action politique contre les réseaux ferrés. Les policiers de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) surveillaient le groupe depuis le mois d'avril dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
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MessageSujet: Re: Mais qui en veux à la SNCF???   Mais qui en veux à la SNCF??? EmptyLun 17 Nov - 10:30

Le parquet réclame des poursuites à l'encontre de ces neuf jeunes gens qui formaient une "cellule invisible qui avait pour projet la lutte armée".
Le procureur opère cependant une distinction selon le degré d'implication présumé de chacune des personnes concernées.

Neuf personnes soupçonnées d'être membres d'une "cellule invisible qui avait pour projet la lutte armée" devaient être présentées samedi à un juge d'instruction antiterroriste en vue de leur éventuelle mise en examen pour des dégradations contre des lignes TGV. A la mi-journée, le parquet a ouvert une information judiciaire, notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", selon une source judiciaire. Ces quatre hommes et cinq femmes, âgés de 22 à 34 ans, doivent ensuite être présentés dans l'après-midi au juge d'instruction antiterroriste Thierry Fragnoli en vue de leur éventuelle mise en examen, requise par le parquet. Une mise en examen signifierait que le juge estime disposer d'"indices graves et concordants" de leur implication dans cinq dégradations de caténaires de lignes à grande vitesse fin octobre et dans la nuit du 7 au 8 novembre qui avaient perturbé le trafic SNCF.
Ces jeunes gens, pour la plupart issus de milieux aisés, étaient sous surveillance dans le cadre d'une enquête ouverte en avril. Selon le procureur de Paris Jean-Claude Marin, ce groupe participait à des manifestations violentes et était en liaison avec des groupes similaires, notamment en Allemagne, en Grèce, en Italie et aux Etats-Unis. Se félicitant mardi de leur arrestation au cours d'une opération qui a mobilisé 150 policiers, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie avait affirmé qu'ils appartenaient "à l'ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome". Lors des perquisitions, notamment dans une ferme de Tarnac, en Corrèze, où plusieurs d'entre eux vivaient, les enquêteurs ont mis la main sur des cartes du réseau ferré, des pinces à forge et de longues perches ainsi que de la documentation anarchiste et sur les moyens de s'en prendre aux caténaires.
"Une structure à vocation terroriste"
Cinq membres du groupe, qui s'était lui-même baptisé "cellule invisible", avaient également été aperçus dans la nuit du 7 au 8 novembre en Seine-et-Marne et dans l'Oise à proximité des lieux où des dégradations ont été commises. Les enquêteurs n'ont en revanche pas retrouvé d'exemplaire d'outil utilisé pour le sabotage - un fer à béton ouvragé en forme de crochet et arrimé au câble de la caténaire - ni de trace ADN ou d'empreinte digitale sur les lieux des sabotages, a affirmé le procureur vendredi devant la presse. Jean-Claude Marin a également souligné vendredi qu'ils avaient "refusé de parler" au cours de leur garde à vue. "Ça n'est pas une preuve mais cela montre des gens déjà ancrés dans un parcours de marginalisation et de radicalisation violente", a-t-il estimé.

Sur ces bases, le parquet a requis la mise en examen et le placement en détention d'un "noyau dur" de cinq personnes pour "association de malfaiteurs" et "dégradations en réunion", le tout en relation avec une entreprise terroriste. Ces trois femmes et deux hommes sont ceux qui ont été aperçus à proximité des lieux des dégradations. Parmi eux figure le chef présumé, âgé de 34 ans, dont le procureur a considéré qu'il a "dirigé une structure à vocation terroriste", un crime passible de 20 ans de réclusion. A l'encontre des quatre autres personnes déférées, deux hommes et deux femmes, le procureur a indiqué ne pas disposer de suffisamment d'éléments pour les incriminer dans les dégradations. Il a en revanche requis leur mise en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", s'appuyant sur leur appartenance présumée à cette "cellule invisible".
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MessageSujet: Re: Mais qui en veux à la SNCF???   Mais qui en veux à la SNCF??? EmptyLun 17 Nov - 10:30

La ministre de l'Intérieur a estimé dimanche que la justice disposait d'éléments "convaincants" contre les neuf personnes mises en examen samedi pour des faits terroristes.
Pour les avocats des personnes mises en examen, il y a "une disproportion totale entre la qualification (...) et ce qu'on peut réellement leur reprocher".

Non, la mise en examen de neuf personnes, samedi, dans l'enquête sur les sabotages de caténaires sur le réseau SNCF n'est pas disproportionnée. C'est en tout cas ce qu'a estimé dimanche Michèle Alliot-Marie. Alors que les avocats des neuf personnes mises en examen pour des faits de terrorisme estiment qu'il y a "une disproportion totale entre la qualification (...) et ce qu'on peut réellement leur reprocher", la ministre de l'Intérieur a estimé sur Radio J que "les différents éléments retrouvés étaient des éléments qui sont apparus comme suffisamment convaincants aux juges". La ministre a également souligné qu'"il est possible qu'il y ait d'autres personnes [impliquées dans l'affaire]. Cela ressortira de l'enquête. Ce que nous savons c'est qu'il y a d'autres groupes". Michèle Alliot-Marie a ajouté que plusieurs groupes d'ultra-gauche étaient surveillés, évaluant le nombre de membres de cette mouvance à environ "300 personnes". Mais toutes ne sont pas prêtes, selon elle, à des actions violentes.

Parmi les neuf personnes mises en examen, un homme de 34 ans, Julien Coupat, un ancien étudiant en sociologie et chef présumé du groupe, qui s'était baptisé "cellule invisible". Il a été mis en examen pour avoir dirigé une structure à vocation terroriste, une incrimination criminelle passible de vingt ans de réclusion. Comme quatre autres personnes, considérées comme le "noyau dur" de ce groupuscule, il a été placé samedi soir en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention. Les membres du groupe à l'origine des sabotages avaient été présentées dès mardi par la ministre de l'Intérieur comme membres d'un groupe anarcho-autonome. Cinq d'entre eux avait été aperçus à proximité de lieux où des dégradations avaient été commises, alors que des documents à caractère anarchiste, des cartes du réseau ferré ou encore des pinces à forge avaient été retrouvées lors des perquisitions. Aucune preuve directe, comme des traces ADN ou des empreintes digitales, n'a toutefois été apportée au dossier pour l'instant.

"Instrumentalisation par le pouvoir"

Outre ces cinq personnes - le chef du groupe et les quatre personnes composant le "noyau dur" - quatre autres personnes ont été mises en examen, même si le parquet considère ne pas avoir suffisamment d'éléments pour les incriminer dans les dégradations. Poursuivies pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", ces personnes ont été remises en liberté et placées sous contrôle judiciaire.

Parmi ces quatre personnes, Bertrand et Elsa, 23 et 22 ans, étudiants respectivement en sociologie et en master d'anglais. Elles sont notamment soupçonnés d'avoir participé à des manifestations violentes. Pour leur avocate, Me Dominique Valles, il y a donc "une disproportion totale entre la qualification (...) et ce qu'on peut réellement leur reprocher". "Il est choquant de stigmatiser à ce point à partir de données floues", a-t-elle dit, dénonçant "ce qui peut apparaître comme une volonté de criminaliser ce qui correspond à l'expression d'opinions politiques". Pour Me Cédric Alépée, l'avocat d'une autre des quatre personnes poursuivis pour "association de malfaiteurs", "on a ratissé large". Avocate de Julien Coupat et de trois autres jeunes incarcérés, Me Irène Terrel a évoqué pour sa part une "affaire aux dimensions totalement démesurées". "Il n'y a aucune proportionnalité entre des faits reprochés qui ne sont en rien établis et qui, quand bien même ne seraient que des dégradations qui n'ont même pas mis en danger de vies, et une procédure terroriste", a-t-elle estimé.
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