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![Et encore une "p'tite" grève de l'éducation nationale Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Et encore une "p'tite" grève de l'éducation nationale Jeu 20 Nov - 10:23 | |
| Les enseignants devraient, selon les syndicats, protester en masse ce jeudi contre leurs conditions de travail et les suppressions de postes. Cette grève sera également le premier test national du droit d'accueil. La plupart des mairies de gauche n'ont pas l'intention de l'appliquer.
Paris et en province, le monde enseignant devrait descendre "en masse" dans la rue ce jeudi pour manifester. Le SNUipp-FSU, principal syndicat des écoles, prévoit 69% de grévistes en primaire (chiffre fondé sur 69 départements). "Il faut remonter à mai 2003 et les actions contre les retraites pour atteindre ce taux", a commenté Gilles Moindrot, son secrétaire général. Le SE-Unsa, deuxième syndicat, s'attend aussi à une grève "très très importante". A l'heure où des milliards d'euros ont été mobilisés pour soutenir les banques, ils déplorent le manque de moyens pour l'éducation et les suppressions de postes d'enseignants (8.500 en 2007, 11.200 en 2008, 13.500 en 2009), notamment ceux des maîtres spécialisés (Rased).
Ces mesures se traduisent selon eux par une dégradation des conditions de travail et annoncent un "recours massif à la précarité", en l'absence de revalorisation générale des enseignants. A cela s'ajoutent, à leurs yeux, le manque de dialogue social du ministre et son "mépris". "Les collègues sont excédés de la façon dont le ministre les traite, de la mise en cause de leur professionnalisme, des pressions administratives quotidiennes", dit le syndicat SE-Unsa. Des manifestations sont prévues à Paris et en région. Depuis la rentrée, Xavier Darcos assure que les diminutions de postes ont pu être gérées "sans pénaliser le système éducatif", que les grèves et manifestations se répètent chaque année et sont loin de représenter l'ensemble du corps enseignant. Néanmoins, selon un sondage Ifop, 69% des personnes interrogées avaient jugé "justifiée" la manifestation du 19 octobre contre les suppressions de postes. Après cette mobilisation, Xavier Darcos a déclaré : "la crise ne met pas en cause notre raisonnement sur l'organisation de l'Etat". Le droit d'accueil "inapplicable" Cette grève va être le premier test national du droit d'accueil, après celle du 7 octobre limitée à certaines régions et celle du 16 octobre à Paris. De nombreuses mairies de gauche ont fait savoir qu'elles ne l'appliqueront pas car elles jugent la loi "inapplicable" parce qu'elles ne "veulent pas mettre en danger la sécurité des enfants". La quasi-totalité des référés déposés par les préfectures depuis un mois ayant été rejetés par les tribunaux administratifs, les parents devront dans la plupart des cas se débrouiller pour faire garder leurs enfants.
Six communes varoises (PS et PC) qui avaient décidé de ne pas appliquer jeudi le service minimum d'accueil dans les écoles ont toutefois reçu mercredi soir une injonction du tribunal administratif de Toulon de mettre en place le dispositif prévu par la loi. | |
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