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Nombre de messages : 2842 Age : 41 Localisation : moussy, 51 Emploi : préparatrice en pharmacie loisirs : F1, OM, mon boulot!!! Date d'inscription : 31/01/2008
![Acquittée après avoir tué son mari Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Acquittée après avoir tué son mari Jeu 11 Déc - 10:36 | |
| En 2005, la septuagénaire avait administré une dose mortelle de somnifères à son époux hémiplégique "en phase terminale", avant de tenter de se suicider. La cour a estimé que la femme était coupable d'empoisonnement mais qu'elle avait agi sous "la contrainte".
Elle avait empoisonné son mari hémiplégique, avant de tenter de se suicider à son tour. Cette septuagénaire a été acquittée mercredi par la cour d'assises de l'Isère. Les jurés ont en effet estimé que Marie-Rose Ginet, 70 ans, avait bien empoisonné son mari, un hémiplégique "en phase terminale", en lui administrant une dose mortelle de somnifères en 2005. Mais selon la cour, la femme a agi sous "la contrainte" et est donc pénalement irresponsable de son acte, conformément à l'article 122-2 du code pénal.
Les faits remontent au 10 juillet 2005. Ce soir-là, Marie-Rose avait introduit une dose d'Imovane dans la sonde gastrique de son époux, Paul, 71 ans, avant d'absorber 18 cachets du même somnifère. La femme avait ensuite ouvert la bouteille de gaz à leur domicile de Saint-Michel-de-Saint-Geoirs. C'est le lendemain matin qu'elle a été découverte inconsciente par l'infirmier de la famille, assise dans un fauteuil à côté du lit où gisait son époux décédé.
Un peu plus tôt dans la journée de mercredi, "une peine aussi symbolique que possible" avait été requise à l'encontre de la septuagénaire. Marie-Rose Ginet "a bien intenté à la vie de Paul Ginet", a souligné l'avocat général, Pierre-Marie Cuny. "Mais j'estime que la sanction doit tenir compte des éléments d'humanité, du calvaire et de l'impasse" dans laquelle se trouvait la femme. Le magistrat a évoqué "la vie de souffrances, de sacrifices, de services" de cette mère de deux enfants myopathes, décédés à 18 et 21 ans, qui s'occupait à domicile de son époux, hémiplégique à la suite d'un accident vasculaire cérébral en 2004. "L'homicide suivi du suicide s'est imposée comme la seule solution à ses yeux pour régler ce dilemme", a conclu le magistrat. | |
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