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 Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien

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lulu
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MessageSujet: Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien   Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien EmptySam 27 Déc - 22:11

Admis pour une angine, un enfant de trois ans est décédé mercredi soir à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, victime d'une erreur de médicament.
L'infirmière, qui a reconnu une erreur sur la nature du médicament à administrer, est en garde à vue depuis mercredi soir. Sa garde à vue pourrait être prolongée alors que la polémique gagne.

Il avait été admis en pédiatrie générale pour une angine quelques heures plus tôt. Un enfant de trois ans est décédé mercredi soir à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris après qu'une infirmière lui a administré par erreur le mauvais médicament, en l'occurrence du chlorure de magnésium. "Il est venu aux urgences pour un truc bénin, çà s'est détérioré et il a été emmené en réa", a expliqué un médecin de garde de l'hôpital. L'enfant a vu son état se dégrader après que l'infirmière lui a changé sa perfusion, dans laquelle elle a mis par erreur du chlorure de magnésium, produit habituellement bénin, selon une source proche du dossier, selon qui "aucune conclusion médicale ne peut être établie" pour le moment.

L'infirmière a été placée en garde à vue mercredi en fin de soirée. Jeudi, elle se trouvait toujours dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) chargée de l'enquête par le parquet de Paris. Selon un médecin, un décès provoqué par chlorure de magnésium est surprenant étant donné la bénignité habituelle de ce produit. "S'il est trop dosé ou donné en quantité importante, cela peut entraîner une hypermagnésémie qui peut entraîner la mort, mais de manière rarissime", a expliqué ce médecin. Parallèlement à cette enquête, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a indiqué avoir demandé une enquête à la DDASS de Paris et la direction de l'AP-HP a, elle, demandé une audit interne pour comprendre les circonstances de ce drame.

Polémique sur la garde à vue

Cette garde à vue est "la procédure normale dans ce cas", a précisé la ministre Roselyne Bachelot, plusieurs syndicats la contestant. Dernier en date, Sud, deuxième syndicat de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris selon qui l'"erreur" d'une infirmière ayant débouché sur une "catastrophe" (...) n'est pas un "crime" justifiant une garde à vue. Une garde à vue qui pourrait pourtant être prolongée, a fait savoir jeudi soir le parquet de Paris.

Le président de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Jean-Marie Le Guen, a exprimé jeudi soir son "émotion", après la mort de l'enfant et la mise en garde à vue "inhabituelle" de l'infirmière. Un responsable de la CGT-santé, Christophe Prudhomme, interrogé par l'AFP, a admis que "quand il y a une erreur, il faut la reconnaître, même si elle est dramatique. Le professionnel doit assumer les conséquences, c'est pour ça qu'on a des assurances et les familles ont droit à réparation", a ajouté ce médecin urgentiste, qui fait aussi partie de l'Amuf, syndicat de médecins urgentistes présidé par Patrick Pelloux. "Mais à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle, la garde à vue est disproportionnée", a-t-il estimé. Se défendant de parler "particulièrement de Saint-Vincent de Paul", il a ajouté: "aujourd'hui, du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail, on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier".

L'hôpital Saint-Vincent de Paul, situé 82, avenue Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement, compte 1.152 lits pour 700 personnels médicaux (équivalents temps plein) et 4.484 personnels non-médical. Il dispense des soins aux malades enfants, adolescents et adultes, outre ses missions d'enseignement et de recherche. Il appartient au groupement hospitalier universitaire ouest, avec l'hôpital Cochin. L'AP-HP, qui a la tutelle sur cet établissement, regroupe aujourd'hui 39 hôpitaux ou groupe hospitaliers essentiellement à Paris et dans la région parisienne.
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MessageSujet: Re: Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien   Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien EmptySam 27 Déc - 22:13

Le père d'Ilyès critique l'hôpital parisien où son fils est mort mercredi soir après une erreur de médication. Des syndicats dénoncent la garde à vue de l'infirmière qu'ils jugent responsable mais pas coupable.
Patrick Pelloux, président du syndicat de médecins urgentistes Amuf, appelle même à la démission de Roselyne Bachelot "qui ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence", après d'autres affaires analogues.

S'ajoutent à la douleur, les accusations et le débat. Alors que la garde à vue de l'infirmière fait l'objet de copieuses critiques dans le milieu médical (lire ci-dessous), elle a été prolongée de 24h jeudi soir. L'infirmière qui serait à l'origine du décès d'Ilyès, un enfant de 3 ans, mercredi soir à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris, dans le XIVe, après une erreur de médication qu'elle a reconnue (lire plus bas) se trouve dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), où elle a été envoyée dès le drame mercredi soir.

Cette garde à vue est "la procédure normale dans ce cas", avait précisé dans la matinée la ministre Roselyne Bachelot, répondant à plusieurs syndicats hospitaliers qui commençaient à la contester, la jugeant "disproportionnée" et demandant de distinguer "responsabilité" et "culpabilité". Ils ont souligné les conditions de travail difficiles des salariés des hôpitaux et leurs moyens insuffisants. Sud, 2e syndicat de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris affirmait ainsi que l'"erreur" d'une infirmière ayant débouché sur une "catastrophe" (...) n'est pas un crime" justifiant une garde à vue. Le président de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Jean-Marie Le Guen, a, lui, parlé d'une mise en garde à vue "inhabituelle" de l'infirmière. "Je serai très attentif à ce qu'elle se passe avec le plus grand respect des personnes", a précisé le député PS.



"Bachelot doit démissionner", dit Pelloux

Le PCF a aussi jugé la garde à vue "démesurée" et le premier syndicat des hôpitaux, la CGT-santé "disproportionnée", "à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle". "Quand il y a une erreur, il faut la reconnaître, même si elle est dramatique", a déclaré le médecin urgentiste Christophe Prudhomme (CGT). Cependant, "du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail, on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier", a-t-il regretté. La question des moyens est également évoquée par Sud, deuxième syndicat de l'AP-HP : "Accepter de travailler en sous effectif, en cumulant ses repos expose les soignants à être mis en garde à vue", ce qui risque "d'aboutir au quotidien à faire taire les erreurs, de peur d'être mis en cause". "S'il doit y avoir des mises en examen, ce serait plutôt du côté de ceux qui nous demandent de toujours faire plus avec moins", ajoute Sud dans un communiqué diffusé jeudi soir.

Le président du syndicat de médecins urgentistes Amuf, Patrick Pelloux, a même demandé jeudi soir la démission de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, après trois "affaires", dont cette dernière, s'étant soldées par des sanctions à des "lampistes". "On veut bien travailler dans la difficulté, mais lorsque la ministre (...) nous accuse et ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence, ça commence à bien faire. Je crois que Roselyne Bachelot doit démissionner", a-t-il estimé.

Les reproches d'un père

Le père de l'enfant décédé a reproché jeudi soir à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite. "Il y avait personne, je suis sorti dans le couloir et j'ai dit aidez-moi. Il y avait des témoins. Ils disaient 'appelez les pompiers !'. J'ai fait le tour, il y avait pas un seul infirmier. Et, quand les infirmiers sont venus, il m'ont dit 'arrêtez de vous affoler Monsieur, votre fils n'a rien. pourquoi vous nous criez dessus'. Je leur ai dit 'mon fils est en train de mourir'", raconte-t-il au Parisien, en expliquant que les infirmiers lui ont alors expliqué que l'enfant avait des somnolences.

"Après, quand ils ont vu la gravité de l'affaire, ils sont partis dans tous les sens appeler les médecins et c'était moi qui faisait des réanimations cardiaques à mon fils. Il était déjà mort", poursuit le père dans cette interview au Parisien. "Une erreur..! C'est mon fils qui est mort. Moi j'ai perdu mon bébé. Il est venu pour des amygdales et on me dit qu'il a eu une crise cardiaque. Il est mort dans mes bras", dénonce-t-il, tandis que pour l'oncle de l'enfant, l'infirmière n'est pas la seule responsable : "On peut pas mettre tout sur le dos de cette pauvre dame. Je veux pas de bouc-émissaire, je veux que tous les responsable soient punis et je pense pas que ce soit la seule responsable dans cette histoire et j'espère que la justice fera son travail", dit-il.

Produit habituellement bénin

L'enfant avait été admis en pédiatrie générale pour une angine quelques heures plus tôt. L'infirmière en garde à vue lui a administré par erreur le mauvais médicament, en l'occurrence du chlorure de magnésium. "Il est venu aux urgences pour un truc bénin, ça s'est détérioré et il a été emmené en réa", a expliqué un médecin de garde de l'hôpital. Si l'infirmière a bien reconnu avoir administré dans une perfusion du chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé destiné à le réhydrater, "aucune conclusion médicale ne peut être établie" pour le moment, a expliqué une source proche du dossier, car le chlorure de magnésium est un produit habituellement bénin.

Selon un médecin, un décès provoqué par chlorure de magnésium est surprenant étant donné la bénignité habituelle de ce produit. "S'il est trop dosé ou donné en quantité importante, cela peut entraîner une hypermagnésémie qui peut entraîner la mort, mais de manière rarissime", a expliqué ce médecin. Parallèlement à cette enquête, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a indiqué avoir demandé une enquête à la DDASS de Paris et la direction de l'AP-HP a, elle, demandé une audit interne pour comprendre les circonstances de ce drame. "Dès les premiers moments, l'infirmière est venue dire à son chef de service qu'il s'agissait d'une erreur", a déclaré la ministre de la Santé.hospitaliers essentiellement à Paris et dans la région parisienne.
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MessageSujet: Re: Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien   Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien EmptySam 27 Déc - 22:14

Le président du syndicat de médecins urgentistes demande la démission de la ministre de la Santé après la mort mercredi d'un enfant de 3 ans suite à une erreur médicale.
Vendredi soir, une infirmière a été mise en examen pour "homicide involontaire".

Alors que l'infirmière qui a reconnu une erreur de médicament a été mise en examen vendredi soir pour "homicide involontaire" (lire notre article), deux jours après la mort d'un enfant de 3 ans à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris, la polémique enfle. Jeudi, le président du syndicat de médecins urgentistes Amuf, Patrick Pelloux, a demandé la démission de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. "C'est les lampistes à chaque fois qu'on met en avant (...). On veut bien travailler dans la difficulté, mais lorsque la ministre (...) nous accuse et ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence, ça commence à bien faire. Je crois que Roselyne Bachelot doit démissionner", a-t-il estimé sur France Info. Selon lui, "l'infirmière [de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul] a fait son job, elle s'est trompée, c'est une erreur".

En cause selon lui, "des problèmes considérables pour avoir du personnel en nombre". Début décembre, l'Amuf avait d'ailleurs lancé une grève symbolique pour dénoncer un manque de crédits pouvant mettre en danger "la sécurité des patients". Mais pour Roselyne Bachelot, "une récupération de ce type n'est pas digne". "La récupération d'un drame aussi épouvantable n'est pas de mise", a-t-elle déclaré vendredi sur Europe 1. Peu après, sur RTL, répondant à une question sur ses déclarations de jeudi selon lesquelles la garde à vue de l'infirmière était "normale", la ministre a déclaré qu'"une famille a perdu le jour de Noël un petit garçon de trois ans, donc cette enquête judiciaire (...) on la doit à la famille de ce petit bonhomme". Elle a également précisé que cette enquête judiciaire était "accompagnée d'ailleurs par une enquête administrative de l'Assistance publique de Paris et également de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales", la DDASS.

"On veut que la justice soit faite"

La ministre a souligné que le petit garçon décédé mercredi soir à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris n'était pas aux urgences, mais "dans un service de pédiatrie générale, où il y a avait 7 personnels hospitaliers pour 12 personnes hospitalisées". Dans l'unité où il était hospitalisé, il y avait "2 personnes - une infirmière, une aide-soignante - pour 5 petits malades", a-t-elle ajouté. Répondant à la famille du petit garçon, qui reprochait à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite alors que son fils était "en train de mourir", l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a assuré vendredi que les équipes de réanimation avaient été alertées dès que la dégradation de l'état du petit Ilyès avait été constatée et qu'"elles sont intervenues immédiatement".

Mais pour Issam, l'oncle de l'enfant hospitalisé pour une angine, l'infirmière n'est pas la seule responsable. "On peut pas mettre tout sur le dos de cette pauvre dame. Je veux pas de bouc-émissaire, je veux que tous les responsable soient punis", a-t-il estimé. Vendredi, il a également indiqué que la famille de l'enfant compte porter plainte dans les prochains jours. "Nous attendons qu'on nous rende le corps de notre fils et on prendra un avocat", a-t-il précisé, estimant que l'information judiciaire ouverte vendredi pour "homicide involontaire" à l'encontre de l'infirmière, qui a reconnu avoir administré par erreur à l'enfant une perfusion de chlorure de magnésium au lieu de sérum glucosé destiné à le réhydrater, "n'était pas satisfaite". "On veut que la justice soit faite", a-t-il plaidé.
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MessageSujet: Re: Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien   Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien EmptySam 27 Déc - 22:14

L'infirmière mise en examen pour "homicide involontaire" est soupçonnée d'avoir causé la mort d'un enfant de 3 ans mercredi en raison d'une erreur de perfusion.
Selon une source proche du dossier, le flacon de chlorure de magnésium, qui aurait provoqué la mort du petit garçon, n'était pas à sa place.

L'infirmière de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, soupçonnée d'avoir causée la mort mercredi d'Ilyès, un enfant de 3 ans, en raison d'une erreur de perfusion, a été mise en examen vendredi soir pour "homicide involontaire" et placée sous contrôle judiciaire avec interdiction provisoire d'exercer. Accompagnée du directeur de l'hôpital et d'un psychiatre et entourée de ses parents, la frêle jeune femme blonde de 35 ans est sorti livide du cabinet de la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy. Son avocate n'a pas souhaité s'exprimer.

Le parquet, qui avait ouvert en fin d'après-midi une information judiciaire, avait requis son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul et d'entrer en contact avec les personnels. La juge a retenu ces demandes, allant au-delà en interdisant provisoirement à la jeune femme d'exercer sa profession. Selon une source proche du dossier, la juge n'a retenu à son encontre qu'"une simple négligence, imprudence ou inattention".

Le flacon pas à sa place

La victime, un petit garçon prénommé Ilyès, avait été conduit mercredi matin par ses parents au service pédiatrique de l'hôpital pour une angine. L'enfant est décédé à 20h45 en réanimation après une subite aggravation de son état. L'infirmière a reconnu lui avoir administré par erreur une perfusion du chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé destiné à le réhydrater, ce qui pourrait avoir provoqué un arrêt cardiaque. L'enquête judiciaire devra déterminer le rôle exact du produit incriminé dans la mort de l'enfant et les circonstances dans lesquelles l'erreur de manipulation à pu se produire. Car si selon le parquet, le chlorure de magnésium, qui n'est pas un produit dangereux en soi, peut l'être pour un enfant de cet âge avec un goutte à goutte réglé sur la base du produit initialement prévu, selon une source proche du dossier, "aucune conclusion médicale ne peut être établie" pour le moment.

Jeudi, le père du petit IIyès avait reproché à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite alors que son fils était "en train de mourir", ce que récuse Roselyne Vasseur, coordinatrice générale des soins du groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul, pour qui l'alerte "a été donnée extrêmement rapidement" et "tout ce qui devait être fait a été fait". Mais pour l'oncle de l'enfant, "on ne peut pas mettre tout sur le dos de cette pauvre dame [l'infirmière]". Vendredi, ce dernier a même indiqué que la famille du petit garçon comptait porter plainte. Selon une source proche du dossier, le flacon de chlorure de magnésium n'était en tout cas pas à sa place et ressemblait beaucoup au flacon de sérum glucosé - même bouchon, même étiquette, même si les inscriptions, B46 pour l'un, et chlorure de magnésium pour l'autre, étaient dissemblables.
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MessageSujet: Re: Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien   Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien EmptySam 27 Déc - 22:16

Le père d'Ilyès critique l'hôpital parisien où son fils est mort mercredi soir après une erreur de médication. Les syndicats dénoncent les sous effectifs.
Patrick Pelloux, président du syndicat de médecins urgentistes Amuf, appelle même à la démission de Roselyne Bachelot "qui ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence", après d'autres affaires analogues.

S'ajoutent à la douleur, les accusations et le débat. Alors que la garde à vue de l'infirmière fait l'objet de copieuses critiques dans le milieu médical (lire ci-dessous), elle a été prolongée de 24h jeudi soir. L'infirmière qui serait à l'origine du décès d'Ilyès, un enfant de 3 ans, mercredi soir à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris, dans le XIVe, après une erreur de médication qu'elle a reconnue (lire plus bas) se trouve dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), où elle a été envoyée dès le drame mercredi soir.

Cette garde à vue est "la procédure normale dans ce cas", avait précisé dans la matinée la ministre Roselyne Bachelot, répondant à plusieurs syndicats hospitaliers qui commençaient à la contester, la jugeant "disproportionnée" et demandant de distinguer "responsabilité" et "culpabilité". Ils ont souligné les conditions de travail difficiles des salariés des hôpitaux et leurs moyens insuffisants. Sud, 2e syndicat de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris affirmait ainsi que l'"erreur" d'une infirmière ayant débouché sur une "catastrophe" (...) n'est pas un crime" justifiant une garde à vue. Le président de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Jean-Marie Le Guen, a, lui, parlé d'une mise en garde à vue "inhabituelle" de l'infirmière. "Je serai très attentif à ce qu'elle se passe avec le plus grand respect des personnes", a précisé le député PS.

"Bachelot doit démissionner", dit Pelloux

Le PCF a aussi jugé la garde à vue "démesurée" et le premier syndicat des hôpitaux, la CGT-santé "disproportionnée", "à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle". "Quand il y a une erreur, il faut la reconnaître, même si elle est dramatique", a déclaré le médecin urgentiste Christophe Prudhomme (CGT). Cependant, "du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail, on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier", a-t-il regretté. La question des moyens est également évoquée par Sud, deuxième syndicat de l'AP-HP : "Accepter de travailler en sous effectif, en cumulant ses repos expose les soignants à être mis en garde à vue", ce qui risque "d'aboutir au quotidien à faire taire les erreurs, de peur d'être mis en cause". "S'il doit y avoir des mises en examen, ce serait plutôt du côté de ceux qui nous demandent de toujours faire plus avec moins", ajoute Sud dans un communiqué diffusé jeudi soir.

Le président du syndicat de médecins urgentistes Amuf, Patrick Pelloux, a même demandé jeudi soir la démission de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, après trois "affaires", dont cette dernière, s'étant soldées par des sanctions à des "lampistes". "On veut bien travailler dans la difficulté, mais lorsque la ministre (...) nous accuse et ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence, ça commence à bien faire. Je crois que Roselyne Bachelot doit démissionner", a-t-il estimé. Ce à quoi la ministre a répondu vendredi sur Europe 1 en regrettant "la récupération d'un drame aussi épouvantable" que la mort d'un enfant.

Les reproches d'un père

Le père de l'enfant décédé a reproché jeudi soir à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite. "Il y avait personne, je suis sorti dans le couloir et j'ai dit aidez-moi. Il y avait des témoins. Ils disaient 'appelez les pompiers !'. J'ai fait le tour, il y avait pas un seul infirmier. Et, quand les infirmiers sont venus, il m'ont dit 'arrêtez de vous affoler Monsieur, votre fils n'a rien. pourquoi vous nous criez dessus'. Je leur ai dit 'mon fils est en train de mourir'", raconte-t-il au Parisien, en expliquant que les infirmiers lui ont alors expliqué que l'enfant avait des somnolences.

"Après, quand ils ont vu la gravité de l'affaire, ils sont partis dans tous les sens appeler les médecins et c'était moi qui faisait des réanimations cardiaques à mon fils. Il était déjà mort", poursuit le père dans cette interview au Parisien. "Une erreur..! C'est mon fils qui est mort. Moi j'ai perdu mon bébé. Il est venu pour des amygdales et on me dit qu'il a eu une crise cardiaque. Il est mort dans mes bras", dénonce-t-il, tandis que pour l'oncle de l'enfant, l'infirmière n'est pas la seule responsable : "On peut pas mettre tout sur le dos de cette pauvre dame. Je veux pas de bouc-émissaire, je veux que tous les responsable soient punis et je pense pas que ce soit la seule responsable dans cette histoire et j'espère que la justice fera son travail", dit-il.
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MessageSujet: Re: Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien   Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien EmptySam 27 Déc - 22:17

Conditions de travail dégradées, problèmes d'étiquetage, déménagement de services à l'hôpital Saint-Vincent de Paul : les professionnels accusent après le décès de l'enfant.
Plutôt que le manque de moyens, Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP et chef de service des urgences à l'hôpital Beaujon, pointe un "manque d'organisation" à l'hôpital.

Après la mort mercredi à l'hôpital Saint-Vincent de Paul, à Paris, du petit Ilyès qui avait reçu une perfusion erronée, et la mise en garde à vue d'une infirmière - finalement mise en examen avec interdiction d'exercer sa profession vendredi - des syndicats de professionnels de santé hospitaliers dénoncent un manque de moyens et des conditions de travail dégradées. Selon la Coordination nationale infirmière, qui comprend aussi bien des professionnels salariés qu'une minorité de libéraux, "les rappels sur les jours de repos et les heures supplémentaires accumulées des professionnels augmentent et la vigilance de ces soignants peut être parfois altérée (...) Si preuve est faite que l'infirmière n'est pas seule responsable, toute la chaîne des responsabilités devra être condamnée y compris celle de l'administration et cela au plus haut degré".

Le SNPEH (pédiatres des hôpitaux) a aussi pointé un manque de clarté des étiquettes pouvant favoriser des confusions entre produits. "Souvent, pour des raisons économiques, on choisit les fournisseurs les moins chers dont les étiquettes ne sont pas toujours les plus claires", a déclaré le président du SNPEH, Jean-Louis Chabernaud. D'autres syndicats de professionnels incriminent un entretien insuffisant du matériel et des locaux lié à la "fermeture" prévue de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul. Un transfert de services de l'hôpital vers d'autres établissements est prévu de longue date dans le cadre de "regroupements", et Saint-Vincent-de-Paul constitue déjà un groupe hospitalier commun avec l'hôpital Cochin, tout proche.

"Le matériel n'est pas toujours renouvelé"

"Ce n'est peut-être pas arrivé par hasard à Saint-Vincent-de-Paul qui est un peu à l'abandon car il doit fermer prochainement", a ainsi déclaré samedi le président du syndicat de pédiatres SNPEH, Jean-Louis Chabernaud. "Le matériel n'est pas toujours renouvelé et l'entretien des locaux n'est pas toujours assuré convenablement. L'ambiance n'est pas toujours optimale, ce qui peut nuire à la sécurité du travail". Cette "fermeture" a également été pointée par le principal syndicat des hôpitaux, la CGT-santé, qui a notamment souligné que le sujet avait encore été abordé lors d'un Conseil d'administration qui s'est tenu avant Noël.

En revanche, un syndicat minoritaire de médecins libéraux a exprimé samedi son soutien à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. "Nous sommes aux côtés de notre ministre de tutelle qui a pris ses responsabilités aussi bien au regard de la société, que d'une famille dans la douleur, de l'institution hospitalière, et du professionnel de santé concerné", écrit la Fédération des Médecins de France.

Pour sa part, Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP et chef de service des urgences à l'hôpital Beaujon, à Paris, a dénoncé samedi une "manipulation politicienne". "Prétendre que l'hôpital manque de moyens est faux", affirme le responsable dans un communiqué. "La France est un des pays qui a les dépenses de santé par habitant les plus élevées. Cette année, le budget des hôpitaux augmentera de plus de 3%, malgré la crise". Lui incrimine plutôt un "manque d'organisation", assurant que cela "crée un gâchis honteux". Ainsi, se demande-t-il, "pourquoi les blocs opératoires ferment-ils à 15h alors que le personnel est là et que les patients attendent ? Voilà le véritable débat : le manque d'organisation et pas le manque de moyens".


Les proches d'une octogénaire décédée dénoncent

La famille d'une octogénaire, décédée le 26 décembre à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière après s'être étouffée en prenant son repas, a dénoncé samedi des dysfonctionnements dans sa prise en charge et annoncé son intention de porter plainte pour "homicide involontaire". Atteint de troubles du sommeil - ronflement et apnée -, Emilie Chalom, 85 ans, avait été admise pour des examens le 23 décembre au soir à la Pitié, dans le service du docteur Isabelle Arnulf, une neurologue réputée dans les pathologies du sommeil. La direction de l'hôpital, qui a reçu vendredi la famille, a indiqué qu'une enquête interne avait été ouverte et qu'il était encore trop pour se prononcer sur "d'éventuels problèmes".
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MessageSujet: Re: Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien   Mort d'un enfant de 3 ans dans un hopital parisien EmptyMar 6 Jan - 16:57

La direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a reconnu samedi qu'une erreur d'acheminement s'était produite dans l'hôpital, entre la pharmacie et le service concerné.
Le petit garçon de 3 ans étaient décédé le 24 décembre à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, où il avait été admis pour une angine.


Voilà une dizaine de jours que le petit Ilyès est mort à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, victime d'une erreur de perfusion. Une disparition qui a aussitôt entraîné la mise en examen de l'infirmière concernée, avec interdiction d'exercer sa profession, et qui a provoqué une vive polémique autour des conditions de travail des personnels hospitaliers. Mais la cause de l'erreur mortelle pour le jeune garçon - du chlorure de magnésium injecté en lieu et place d'une solution de réhydratation - fait toujours l'objet d'une enquête.

A en croire RTL, les membres de la police judiciaire auraient fait récemment une découverte qui pourrait éclairer l'affaire d'un jour nouveau. Aucune commande de chlorure de magnésium n'aurait été passée par l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul. Le produit aurait-il donc été livré par erreur ? La réponse se trouve peut-être à la pharmacie centrale, qui approvisionne en médicaments tous les hôpitaux de Paris. Vendredi soir, l'Assistance publique-hôpitaux de Paris, qui fait état des premières conclusions de l'audit interne de ses services, a en tout cas précisé qu'"un problème dans le circuit d'acheminement du médicament à l'intérieur de l'hôpital serait à l'origine du décès du petit [Ilyès] le 24 décembre dernier". "A l'intérieur de l'hôpital, il y a eu un problème entre la pharmacie et les services, un problème de livraison", a déclaré, samedi, sur France 3 et sur France info, le directeur des affaires juridiques et des droits des patients de l'AP-HP, Jean-Marc Morin.

Polémique autour des flacons et étiquettes

Conséquence, "constatant d'ores et déjà un dysfonctionnement collectif et sans attendre les conclusions complètes de l'audit, le directeur général, souhaitant que l'AP-HP assume son entière responsabilité, vient de demander au juge d'instruction que l'AP-HP, en qualité de personne morale, soit mise en examen", ajoutait le communiqué de l'AP-HP publié vendredi.

Un manque de clarté des étiquettes, un entretien insuffisant du matériel et des locaux lié à la "fermeture" prévue de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul ainsi que les conditions de travail ont également été pointés du doigt par les syndicats. Selon la Coordination nationale infirmière, qui comprend aussi bien des professionnels salariés qu'une minorité de libéraux, "les rappels sur les jours de repos et les heures supplémentaires accumulées des professionnels augmentent et la vigilance de ces soignants peut être parfois altérée (...) Si preuve est faite que l'infirmière n'est pas seule responsable, toute la chaîne des responsabilités devra être condamnée y compris celle de l'administration et cela au plus haut degré". Mais ces arguments sur les conditions de travail des personnels hospitaliers ont été réfutés par le gouvernement.
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