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 Les sénateurs se déchaînent et c'est le contribuable qui en paye les frais....

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lulu
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MessageSujet: Les sénateurs se déchaînent et c'est le contribuable qui en paye les frais....   Les sénateurs se déchaînent et c'est le contribuable qui en paye les frais.... EmptyVen 16 Jan - 12:54

Contre l'avis du gouvernement, les sénateurs ont décidé jeudi d'étendre la redevance aux ordinateurs et de l'augmenter de 116 euros à 120 euros en 2010.
Ils ont en revanche exclu les téléphones mobiles de la redevance. Comme un défi au gouvernement, le Sénat a aussi refusé que la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public -qu'il a ratifiée- s'applique à RFO.

C'est un large pied de nez au gouvernement. "Le Sénat sert à quelque chose ! " s'est même exclamé le sénateur socialiste Jean-Pierre Sueur après le résultat du vote. "Rendez-vous à la CMP (ndlr : la commission mixte paritaire ,composée de députés et sénateurs en nombre égal) pour que l'honneur du Sénat soit maintenu dans la durée", a renchéri Marie-Christine Blandin (Verts). Le Sénat a voté jeudi, contre l'avis du gouvernement et à une majorité écrasante (329 voix pour et seulement 4 contre), un amendement du groupe Union centriste prévoyant une hausse de la redevance télévisée de 116 euros à 120 euros au 1er janvier 2010, dans le cadre du projet de loi sur l'audiovisuel. Le Sénat avait déjà voté en décembre une hausse de la redevance dans le collectif budgétaire 2008, retoquée en CMP. Et le président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-François Copé, avait alors déclaré que, lui "vivant, il n'y aurait pas d'augmentation de la redevance télé" hors inflation.

Autre mesure qui va faire grincer des dents dans les foyers hig-tech, et votée là encore à l'encontre du gouvernement : les sénateurs ont décidé d'étendre la redevance aux ordinateurs. L'amendement de l'Union Centriste a été adopté grâce aux voix de la gauche et du centre, à l'issue d'un débat de près d'une heure. Les sénateurs ont en revanche exclu les téléphones mobiles de la redevance. Les sénateurs ont cependant précisé qu'une seule redevance sera payée par foyer fiscal, quel que soit le nombre de terminaux possédés.

La majorité des sénateurs UMP présents dans l'hémicycle ont voté contre, estimant que c'était un "mauvais signal" donné pour le développement des ordinateurs. La ministre de la Culture, Christine Albanel, a jugé le "concept" de terminal "assez incertain" et a renvoyé les sénateurs à "l'engagement du Premier ministre de faire un comité de réflexion sur la redevance". "Il n'y a aucune raison plaidant pour que les Français qui n'ont pas de télévision mais la regardent sur leurs ordinateurs ne paient pas la redevance", a souligné Michel Thiollière (UMP). "Si on ne veut pas augmenter suffisamment la redevance, alors il faut élargir l'assiette, c'est le seul moyen d'assurer le financement pour l'audiovisuel public", a plaidé Hervé Maurey (UC). "La télévision va se trouver sur l'ensemble des supports et nous voulons des ressources pour la télévision", a renchéri Marie-Christine Blandin (Verts).

L'autre mini rébellion

Quant à l'audiovisuel public, les sénateurs ont aussi tenu à laisser leur marque, en votant une sorte de 'oui mais'. Le Sénat a ratifié par 173 voix contre 140 la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public prévue par le projet de loi de la ministre de la Culture Christine Albanel. Mais il a refusé, contre l'avis du gouvernement, qu'elle s'applique à RFO. La majorité a voté pour et l'opposition contre.

La publicité après 20h ne passe déjà plus sur France Télévisions depuis le 5 janvier, car Nicolas Sarkozy avait demandé à Patrick de Carolis d'anticiper le vote de la loi. Le vote est intervenu à l'issue d'une longue discussion où la gauche a lutté pied à pied contre cette mesure et où les sénateurs ont à nouveau déploré de devoir voter une disposition déjà entrée en vigueur. "Le Sénat a été très maltraité sur cette affaire, il faut le dire et le redire, ce n'est pas de bonne méthode, certains membres de notre groupe ne l'acceptent pas et le marqueront par leur vote", a ainsi lancé le président du groupe Union Centriste, Michel Mercier, laissant planer une menace sur le vote final de la réforme. "On ratifie ce que France télévisions a déjà mis en place, je pensais qu'il pourrait y avoir un peu plus de rébellion du Sénat quand on lui dit qu'il ne sert à rien, cela n'a pas eu lieu", a regretté David Assouline (PS).

Taxes sur les chaînes privées pour compenser

Le projet de loi prévoit donc la suppression de la publicité sur les chaînes publiques après 20h puis totalement d'ici 2011 après le passage au tout numérique. Concrètement, les sénateurs ont refusé que cela s'applique pour RFO à échéance 2011 en adoptant deux amendements identiques PCF et PS en ce sens. Et le rapporteur UMP de la commission des Affaires culturelles, Michel Thiollière, a soutenu ces amendements. La commission, approuvée par la majorité sénatoriale, a également modifié l'article 18 en y introduisant le fait que le temps consacré à la publicité "s'apprécie par heure d'horloge". Selon les spécialistes, cela permet aux chaînes privées de mieux exposer leurs écrans publicitaires à des moments de plus grande écoute. Un décret du ministère de la Culture publié le 24 décembre avait déjà prévu cette disposition mais les sénateurs veulent l'inscrire dans la loi.

Le Sénat a voté jeudi soir une taxe sur le chiffre d'affaires publicitaire des chaînes privées pour compenser le coût de la suppression de la publicité sur France Télévisions entrée en vigueur depuis le 5 janvier, estimé à 450 millions d'euros, dans le cadre de la réforme de l'audiovisuel. Il s'agit d'une taxe modulable pouvant varier entre 1,5% et 3% sur la publicité diffusée par les chaînes de télévision privées qui ont des recettes publicitaires supérieures à 11 millions d'euros. Sur ce sujet, la seule modification introduite par le Sénat, par rapport au texte adopté à l'Assemblée nationale, vise directement la chaîne d'information Euronews. L'amendement, présenté par le rapporteur UMP Michel Thiollière, prévoit qu'en cas de messages publicitaires visant un marché mondial, la chaîne sera taxée au prorata de l'audience française par rapport à l'audience mondiale.
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MessageSujet: Re: Les sénateurs se déchaînent et c'est le contribuable qui en paye les frais....   Les sénateurs se déchaînent et c'est le contribuable qui en paye les frais.... EmptyMer 28 Jan - 10:34

Une réunion mardi soir à Matignon a permis de résoudre, semble-t-il, la quadrature du cercle : concilier la non-augmentation plaidée par Jean-François Copé avec l'augmentation voulue par le Sénat.
L'astuce est la suivante : la redevance sera indexée... non seulement en 2009 mais aussi en 2008. Ce qui équivaudra à la hausse votée par les sénateurs : la redevance passera de 116 à 120 euros.

"Copé est toujours vivant !" La plaisanterie avait un goût plutôt aigre, mardi soir, dans l'entourage du patron des députés UMP. Mais il est vrai que la guerre de tranchées entamée sur le thème de la hausse ou de la non-hausse de la redevance télé semble avoir débouché sur un cessez-le-feu durable. Et Jean-François Copé, qui avait imprudemment déclaré en novembre : "moi vivant il n'y aura pas d'augmentation de la redevance" (hors inflation, bien entendu), réussit à ne pas perdre la face. C'est d'ailleurs lui qui a annoncé mardi soir le résultat de la réunion qui venait de se tenir à Matignon, et qui a permis de trouver l'accord salvateur sur la revalorisation de la redevance télévisée dans le cadre de la réforme sur l'audiovisuel public.

L'Assemblée nationale et le Sénat doivent se mettre d'accord mercredi après-midi, lors d'une commission mixte paritaire (réunissant 7 députés et 7 sénateurs) sur un texte de compromis. C'est dans cette optique qu'avait été prévue la réunion de mardi, visant à aplanir les divergences au sein de la majorité, députés et sénateurs UMP n'étant décidément pas sur la même longueur d'ondes.

"Pas de stress !"

Le Sénat a en effet voté à une écrasante majorité la revalorisation de la redevance de 116 à 120 euros au 1er janvier 2010, soit une hausse de 2 euros supérieure à l'indexation sur l'inflation, alors que les députés UMP, Jean-François Copé en tête, refusaient catégoriquement toute idée d'augmentation. Finalement, selon l'accord trouvé à Matignon, la redevance sera indexée sur l'inflation non seulement en 2009 mais aussi en 2008, ce qui revient, mécaniquement à la hausse de la redevance votée par le Sénat. Une solution qui donne satisfaction au Sénat et permet au patron des députés UMP de ne pas se déjuger.

En recevant dans les salons de l'Assemblée nationale son prix du "député de l'année 2008", décerné par le Trombinoscope, Jean-François Copé a d'ailleurs lancé : "Sur la redevance, pas de stress ! Je reconnais que j'aurais pu avoir chaud mais ça se termine bien". Il a tout de même dû faire laborieusement oeuvre de pédagogie, mercredi matin sur RTL, pour expliquer que "non, la redevance n'augmentera pas", qu'elle "sera indexée sur l'inflation", d'où "118 euros en 2009 et 120 en 2010", alors que les sénateurs "proposaient d'aller non pas à 120, mais à 122 ou au-delà".

Sur les autres points de la réforme où Assemblée et Sénat n'étaient pas d'accord, la majorité devrait, selon une source parlementaire UMP, rétablir en commission mixte paritaire la suppression de la publicité sur RFO, qui avait été rejetée au Sénat.
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