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 Grève du 19 Mars

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lulu
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MessageSujet: Grève du 19 Mars   Grève du 19 Mars EmptyVen 20 Mar - 10:48

Les 219 défilés organisés jeudi partout en France ont mobilisé entre 1,2 et 3 millions de manifestants, soit plus que lors de la journée du 29 janvier.
Sous le soleil, Paris, Lyon ou Marseille ont fait le plein en cette 2e journée de mobilisation syndicale pour arracher des concessions au gouvernement. A Paris, entre 85.000 et 350.000 personnes, selon les sources, ont défilé.


Les syndicats ont donc transformé leur essai. Aidés par un soleil généreux sur toute la France, ils ont rassemblé davantage que le 29 janvier en cette 2e journée de mobilisation syndicale contre la politique du gouvernement : 3 millions de manifestants dans toute la France, contre 2,5 millions le 29 janvier, selon les chiffres de la CGT. Et 1,2 million de manifestants, selon la police, contre un million le 29 janvier. Ces manifestations sont les plus massives depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, en mai 2007, et égalent celles contre le CPE (contrat première embauche). En 2006, à son apogée, la lutte contre le CPE avait mis dans la rue 1 à 3 millions de personnes, selon les sources. On en comptait 1 à 2 millions contre les retraites en 2003 et contre le plan Juppé sur la Sécurité sociale en 1995.

Après des cortèges très fournis en province (lire ci-dessous), la manifestation parisienne (entre la République et Nation) a ainsi réuni jeudi après-midi entre 85.000 personnes, selon la préfecture de police, et 350.000 personnes, selon la CGT. Ces chiffres sont nettement supérieurs à ceux de la précédente mobilisation intersyndicale du 29 janvier, où entre 65.000 (police) et 300.000 personnes (CGT) étaient descendues dans les rues de la capitale. Un 2e itinéraire a dû être ouvert pour désengorger le parcours. Quelques incidents ont éclaté place de la Nation à Paris (où 300 personnes ont été interpellées), ainsi qu'à Toulouse, Saint-Nazaire et Marseille : lire notre article.

Les syndicats se félicitent, Fillon répond

Forts de la mobilisation réussie, les syndicats mettent la pression sur le gouvernement. François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, estimait jeudi, en tête de la manifestation parisienne, que le "silence complet tant du gouvernement que du patronat" ne devait pas être la réponse à cette "journée réussie" de mobilisation nationale. "Le gouvernement doit augmenter les salaires", pressait de son côté sur LCI Jean-Claude Mailly. Le secrétaire général de Force ouvrière demandait en particulier à François Fillon d'annoncer "un geste sur le Smic" et annonçait des "conflits durs"dans les entreprises. Quant à Bernard Thibault (CGT), il a estimé que le gouvernement "ne pouvait pas rester immobile". La CGT a ensuite publié un communiqué soulignant le "grand succès" de la mobilisation qui appelle des "négociations sérieuses impliquant l'Etat et le patronat".


Les partis de gauche étaient très présents dans les cortèges. Les leaders du PS avaient choisi de défiler dans leurs fiefs (Martine Aubry à Lille, Ségolène Royal à Poitiers...) et saisissent l'occasion pour lancer une offensive. La Première secrétaire du parti, Martine Aubry, a appelé jeudi le gouvernement à adopter "un vrai plan de relance", incluant en particulier une prime de 500 euros pour tous les plus modestes. Elle a ensuite déclaré qu'il était "temps de prendre des mesures concrètes". Sur RTL, Ségolène Royal a estimé que la mobilisation était "légitime" et "utile" face à un gouvernement "à la fois désespérant sur le plan de l'efficacité économique et incompréhensible sur le plan de la bonne gestion des affaires publiques". Plus à droite sur l'échiquier politique, Corinne Lepage expliquait qu'elle était venue dans un "esprit de solidarité".

Réponse du gouvernement : il n'y aura "certainement pas de nouveau plan de relance", a assuré François Fillon, jeudi soir, dans le JT de TF1 : lire notre article. L'Elysée avait estimé peu avant les syndicats n'ont "pas franchi d'étape" dans la mobilisation protestataire en France, selon le conseiller social de Nicolas Sarkozy, qui prend en compte "l'inquiétude" exprimée mais ne prévoit pas de mesures supplémentaires : lire notre article.

Record à Marseille

Plusieurs dizaines de milliers de personnes, 320.000 selon les syndicats, 30.000 selon la police, ont défilé jeudi à Marseille contre la politique du gouvernement, une mobilisation plus importante que lors de la dernière journée d'action nationale. Le 29 janvier, la manifestation marseillaise avait rassemblé entre 24.000, selon la police, et 300.000 personnes selon les syndicats. Comme à l'accoutumée dans la deuxième ville de France, les chiffres donnés par police et organisateurs font le grand écart.

Le parcours du cortège, initialement prévu sur 5 km, a été allongé face à l'affluence de manifestants, ont indiqué les syndicats. Plus de deux heures et demie après le départ de la tête du cortège, des manifestants attendaient encore de pouvoir partir. Les salariés du secteur portuaire marchaient en tête suivis par de nombreux salariés du privé, (Eurocopter...) ainsi que d'entreprises touchées ou menacées par des plans sociaux ou du chômage partiel (ArcelorMittal, Atmel, etc). "Unité des salariés pour ne pas payer la crise. Des mesures d'urgence pour l'emploi, les salaires, la protection sociale et les services publics", exigeait la banderole de tête.

Lyon, Bordeaux et Toulouse font autant

Environ 24.000 personnes selon la police et 50.000 selon les syndicats ont défilé jeudi dans les rues de Lyon, des chiffres équivalent à ceux du 29 janvier. Dans le cortège, composé de personnels de l'Education nationale, de La Poste, d'EDF, de GDF et des transports en commun, figuraient aussi de nombreux manifestants du secteur privé, salariés de Renault-Trucks, de C&A ou de la Fnac, et des retraités. "Je suis retraité et ma petite entreprise connaît bien la crise", pouvait-on lire sur l'affichette brandie par Jean-Pierre Merle, 68 ans, par allusion à la chanson d'Alain Bashung, décédé samedi dernier. "Il y a un gros tiers de la manifestation qui est composé par le privé, de gens qui n'ont pas l'habitude de descendre dans la rue, on retrouve aujourd'hui monsieur tout le monde", estime Gilbert Debard, délégué Unsa. "Les gens n'ont pas apprécié le discours de Nicolas Sarkozy d'hier sur la sécurité destiné à faire divergence, ils veulent témoigner leur inquiétude face au pouvoir d'achat et à l'emploi", estime-t- il.

Entre 36.000 personnes selon la police et plus de 100.000 selon les organisateurs ont défilé à Bordeaux (contre 34.000 à 80.000 le 29 janvier). Derrière une banderole unitaire "la crise c'est eux, la solution c'est nous", les manifestants ont défilé sous le soleil dans une ambiance bon enfant. Près de 90.000 personnes selon des sources syndicales, environ 45.000 selon la police, ont défilé dans les rues de Toulouse. Des chiffres équivalents à ceux enregistrés le 19 janvier (90.000 personnes selon les syndicats et 56.000 selon la police).

Rennes faiblit

La manifestation à Rennes a rassemblé jeudi entre 14.000 personnes selon la police et 35.000 selon les syndicats, soit moins que lors de la précédente journée d'action du 29 janvier.
De nombreux étudiants et personnels de l'Education nationale étaient présents dans le cortège qui comptait aussi des délégations de salariés de Peugeot-Citroën, Veolia, Motorola ou Thomson, plus importantes selon les syndicats que lors du précédent mouvement. "Notre entreprise fait énormément de bénéfices, ce qui ne l'empêche pas d'avoir recours au travail précaire et de laisser des gens avec quinze ans d'ancienneté au Smic", a déclaré un employé d'Oberthur Technologies qui emploie 450 personnes à Rennes. "Ce qu'on veut c'est une meilleure redistribution de ses bénéfices", a-t-il ajouté. Le 29 janvier, 25.000 à 50.000 personnes avaient manifesté à Rennes.

Associations à Angoulême, oeufs à Limoges

Dans le Centre, à Angoulême, entre 14.000 et 25.000 personnes ont défilé, parmi lesquelles de nombreux retraités et salariés du privé, issus notamment de Schneider Electric et Lafarge. Fait rare, des représentants d'associations caritatives étaient présents pour dénoncer sur une banderole "Associations en grève, désengagement de l'Etat, agonie des actions". On pouvait également lire "Retraités floués", "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, de cette société-là on ne veut pas". A Limoges, entre 11.500 et 25.000 manifestants ont défilé, tandis que 300 salariés de la société agroalimentaire Madrange sont allés jeter des oeufs devant le domicile de leur patron. Madrange, qui emploie 1.700 personnes et dont le siège est à Limoges, est à vendre et attend un repreneur.

Sony brocardé à Mont-de-Marsan

Dans le Sud-Ouest, à Mont-de-Marsan, entre 5.150 et 8.000 personnes ont défilé (3.700 selon la police le 29 janvier). De nombreux retraités étaient en tête du cortège d'où se détachaient les salariés du site Sony de Pontonx-sur-l'Adour qui avaient retenu pendant une nuit le PDG du groupe la semaine dernière pour refuser les modalités de plan social avant la fermeture de l'usine. Sur leur banderole on pouvait lire "Sony: l'arnaque". A Clairoix (Oise), symbole de la crise, un millier de salariés de l'usine Continental, dont la fermeture est annoncée, ont défilé dès 9 heures. 213 manifestations sont prévues en France à l'appel des huit syndicats (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, Solidaires, FSU, Unsa), pour arracher de nouvelles mesures au gouvernement en faveur des salariés. C'est un peu plus que les 195 du 29 janvier qui avaient réuni de 1,08 million (police) à 2,5 millions de personnes (syndicats).

Pas d'enveloppe supplémentaire

Les perturbations jeudi dans les transports étaient globalement en ligne avec les prévisions. Service minimum oblige, la SNCF a confirmé ses prévisions (60% des TGV, 45% des TER, et 40% des Transiliens). Bus et métro fonctionnaient quasi-normalement à Paris. Les transports en commun étaient très affectés à Bordeaux, Reims, Strasbourg et Nice, mais normaux à Marseille. La circulation routière était moins perturbée qu'à l'habitude en Ile-de-France.


Le pouvoir, qui s'attendait à "une journée d'ampleur à peu près équivalente à celle du 29 janvier", avait prévenu avec François Fillon qu'il n'y aurait aucune "enveloppe supplémentaire" après les mesures adoptées lors du sommet social en février. Le Premier ministre, qui devait initialement accompagner Nicolas Sarkozy à Bruxelles, est resté à Paris pour s'exprimer au 20 heures de TF1.

L'ancien Premier ministre Alain Juppé (UMP) avait appelé jeudi matin à ne "pas prendre de haut" les manifesants "parce qu'il y a une vraie angoisse dans l'opinion publique" et a estimé qu'il faudrait "se remettre autour de la table" après ce mouvement.

L'Education mobilisée

La mobilisation était particulièrement importante jeudi dans les milieux enseignant (35% dans le primaire et 25% dans le secondaire) et hospitalier. De nombreux appels à des arrêts de travail ont été lancés dans des grandes entreprises du secteur privé, comme Total, Saint-Gobain, Auchan, Carrefour, dans les secteurs de la banque, de la chimie, de la métallurgie, mais aussi dans le commerce et la distribution.

Le patronat, dont les éditorialistes jugeaient jeudi qu'il avait jeté de l'huile sur le feu en fustigeant la "démagogie" des syndicats, devrait être dans le collimateur des manifestants. La présidente du Medef Laurence Parisot s'est défendue jeudi, demandant d'"arrêter de désigner" les chefs d'entreprise comme des "bouc-émissaires" mains refusant toute concession sur la rémunération des patrons.
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MessageSujet: Re: Grève du 19 Mars   Grève du 19 Mars EmptyVen 20 Mar - 10:49

Invité sur TF1, le Premier ministre a expliqué que le gouvernement "avait le devoir d'être responsable" sur la maîtrise des déficits même s'il comprend les "inquiétudes légitimes" des manifestants.
Il a défendu le bouclier fiscal afin d'éviter des règles "confiscatoires".


Voici, thème par thème, l'essentiel des déclarations de François Fillon :

Plan de relance
Prié par Laurence Ferrarri de dire quelle serait la réaction du gouvernement, François Fillon a répondu : "Certainement pas un nouveau plan de relance", même si les Français ont exprimé "une inquiétude très légitime" lors de la journée de mobilisation. "J'écoute les Français tous les jours, ceux qui ont manifesté aujourd'hui et qui étaient nombreux, qui expriment une inquiétude qui est très légitime face à une crise mondiale d'une très grande gravité", a ajouté le chef du gouvernement. "J'agis pour les défendre et les protéger", a-t-il affirmé, avant de défendre les mesures déjà adoptées.
"On en a déjà pris beaucoup de mesures et ces mesures elles commencent à se mettre en oeuvre, il faut aussi attendre, puisque vous avez parlé du plan de relance (à 26 milliards d'euros, ndlr), qu'il produise des effets". "On a, avec les mesures de relance qui ont été décidées, doublé le déficit public de notre pays cette année, je pense que tous les Français comprennent qu'on ne peut pas aller au-delà et qu'aller au-delà, ce serait non seulement commettre une erreur et une faute pour les générations futures mais ce serait surtout empêcher la reprise".
La "mobilisation ne résoudra pas les problèmes de la crise mondiale", a dit François Fillon pour qui "notre rôle n'est pas d'inventer des conflits franco-français, mais de prendre des mesures pour (...) faire face à une crise mondiale".
Peu avant, Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy, avait estimé que "l'on n'avait pas franchi d'étape dans la protestation par rapport au 29 janvier" : lire notre article.

Une annonce : un comité de suivi
Seule véritable annonce: la mise en place d'un comité de suivi qui se réunira chaque mois "pour vérifier que les mesures prises sont appliquées" et efficaces". "Le cas échéant, s'il faut adapter ces mesures, on les adaptera", a-t-il fait valoir. "Il n'y a pas de tabou, le gouvernement n'est pas fermé. Il entend ce que disent les uns et les autres, ceux qui manifestent et ceux, nombreux d'ailleurs qui ne manifestent pas", a jugé le chef du gouvernement.

Restructurations
"Dans une crise de cette ampleur-là, il y a des situations où les restructurations sont quand même nécessaires, c'est-à-dire des suppressions d'emplois", a jugé le Premier ministre, avant d'assurer que "le rôle du gouvernement (...) est de veiller à ce que les restructurations soient justifiées". François Fillon a aussitôt ajouté que "Continental n'était pas un très bon exemple parce que Continental était une entreprise qui ne respectait pas ses responsabilités sociales".

SMIC
"La hausse du Smic n'est pas une priorité" : le Premier ministre a répété qu'il n'y aurait pas d'augmentation du Smic, l'une des revendications des syndicats et de l'opposition. "Ce n'est pas la priorité dans une crise aussi grave. (...) La priorité c'est la mobilisation pour l'emploi, c'est de sauver les emplois".
Un effort important a selon lui déjà été consenti avec la suppression des deux tiers provisionnels de l'impôt sur les revenus 2008 pour les foyers relevant de la première tranche d'imposition et le crédit d'impôt accordé à deux autres millions de contribuables. "Six millions de Français vont voir leur impôt sur le revenu diminué en 2009 des deux tiers", a-t-il insisté.

Dépenses publiques
"Aggraver encore le déficit public de la France serait une erreur" : selon le chef du gouvernement, "tous les Français comprennent qu'on ne peut pas aller au delà" car d'une part le déficit public, déjà "doublé" cette année en serait aggravé et "ce serait empêcher la reprise" alors que "des signes" dans ce sens existent "pour l'année 2010".

Bouclier fiscal
Le Premier ministre a défendu le bouclier fiscal afin d'éviter des règles "confiscatoires". Totalement en phase avec la majorité UMP à l'Assemblée nationale qui a étouffé jeudi la fronde d'une partie de ses membres en refusant de toucher au bouclier fiscal -qui limite les impositions à 50% du revenu- (lire notre article), François Fillon a estimé que "la sortie de cette crise ne passe pas par la fuite des capitaux" et "par l'augmentation des impôts".

Salaires des patrons
François Fillon s'en est pris aux patrons qui n'ont "pas l'air de comprendre la gravité de la crise" à renoncer à leurs "salaires astronomiques". "Il faut qu'une partie du patronat, qui n'a pas l'air de comprendre la gravité de la crise et le sentiment d'injustice (...) cesse de se servir des salaires astronomiques", a déclaré le Premier ministre. "Et surtout, les parts variables devraient, compte tenu de la situation économique, être variables à la baisse", a-t-il ajouté.
"J'ai donné à Mme (Laurence) Parisot (présidente du Medef) jusqu'au 31 mars pour faire des propositions", a rappelé François Fillon. "Ou bien vous prenez les mesures nécessaires pour qu'il n'y ait plus ces situations inacceptables, ou bien on légiférera", a-t-il averti. "Si au 31 mars il n'y a pas de propositions, on légiférera sur cette question", a-t-il répété.

Le Sida, le pape, et les préservatifs
"Le pape est un théologien mais tout ne peut pas être réduit à la théologie", a dit François Fillon. "Il faut préserver la vie, c'est une priorité absolue, il faut se protéger soi-même et il faut protéger les autres, c'est le seul message qui vaille aujourd'hui, surtout quand on voyage en Afrique dans un continent qui est aussi frappé par cette terrible maladie", a-t-il ajouté.

Réactions

La CFTC a estimé jeudi, après l'intervention de François Fillon, que le gouvernement "ne peut pas se contenter de dire qu'il ne lâchera rien" tandis que Solidaires a suggéré d'aller vers une "grève générale interprofessionnelle".

Pour le Parti communiste, "le mutisme dans lequel est enfermé la droite constitue une véritable insulte à la souffrance" des Français. En revanche, pour le Nouveau centre, "le Premier ministre a démontré ce (jeudi) soir que le gouvernement était à l'écoute de l'inquiétude exprimée aujourd'hui par de nombreux Français".
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MessageSujet: Re: Grève du 19 Mars   Grève du 19 Mars EmptyVen 20 Mar - 10:50

Après les grandes manifestations de jeudi, les dirigeants syndicaux se retrouvent vendredi matin pour évoquer la poursuite de la mobilisation.
Revenant sur l'intervention de François Fillon jeudi soir sur TF1, les syndicats fustigent "la sourde oreille" du gouvernement face à l'urgence sociale.


Après une journée d'action sociale qui a rassemblé entre 1,2 et 3 millions de manifestants jeudi en France, les réactions n'ont pas tardé. Et au-delà des cortèges, c'est le début de réponse du gouvernement esquissé jeudi soir sur TF1 par François Fillon qui n'a pas manqué de provoquer les commentaires. D'ores et déjà, les dirigeants syndicaux se retrouvent vendredi matin au siège de l'organisation Sud-Solidaires pour évoquer la poursuite de la mobilisation. Tous ont souligné la nécessité de "durer" et de rester unis.

Prié de dire quelle serait la réaction du gouvernement, François Fillon a répondu, droit dans ses bottes, "certainement pas un nouveau plan de relance". "On en a déjà pris beaucoup de mesures et ces mesures ellescommencent à se mettre en oeuvre, il faut aussi attendre, puisque vous avez parlé du plan de relance, qu'il produise des effets". Du côté de l'Elysée, Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy, a tenté de relativiser la mobilisation : "On n'a pas franchi d'étape dans la mobilisation et dans le phénomène protestataire". "Ce n'est ni un échec, ni un demi-échec, c'est une mobilisation très significative de gens inquiets (...) mais il y a un plan de travail qui commence à produire ses effets".

"Sourde oreille"

Evidemment ces premières réactions ne sont pas du goût des syndicats. A la CGT, on préfère mettre en avant le "grand succès de la nouvelle journée de mobilisation unitaire qui interpelle très directement le gouvernement et le patronat", appelant à des négociations au plus vite. Même son de cloche à FO pour qui le gouvernement et le patronat "doivent donc répondre rapidement aux revendications en matière de pouvoir d'achat, d'emploi et de service public". Sud-Solidaires, dans un communiqué, fait directement référence à l'intervention de Fillon : "Malgré cette mobilisation, le gouvernement fait la sourde oreille comme l'a fait le Premier ministre François Fillon au journal télévisé de 20 heures ce soir. Il faut le forcer à entendre la colère qui monte et les urgences sociales qui s'expriment".

Du côté de l'opposition, on salue bien entendu la réussite de la mobilisation mais on fustige aussi l'immobilisme de l'Etat. Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste dit ainsi attendre "que le président de la République comprenne enfin l'ampleur de la crise, les inquiétudes des Français, leurs difficultés en matière de pouvoir d'achat et d'emploi, et que la France ait enfin un vrai plan de relance à l'instar d'autres pays européens". Au Parti communiste, on est beaucoup plus virulent : "Le mutisme de la droite est une insulte à la souffrance des Français. Pour une fois, Nicolas Sarkozy n'est pas apparu à la télévision. Vu l'ampleur de la colère sociale, il a préféré envoyer le Premier ministre au feu pour tenter de justifier l'obstination insupportable et méprisante du pouvoir".
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MessageSujet: Re: Grève du 19 Mars   Grève du 19 Mars EmptyVen 20 Mar - 10:55

Putain je commence vaiment à en avoir marre de toutes ces conneries....oui désolée pour moi ces manif' ne riment à rien! est-ce que je suis tous les 36 du moi à faire grève dans le bureau de mon patron pour lui réclamer une augmentation!!???

C'est la crise bordel, personne n'obtiendra rien de plus que ce qui à déjà été donné. Sarko il peut pas les fabriquer les Euros c'est pas de sa faute, arrêter de le prendre our le bouc-emissaire! Ah parceque vous croyez qu'avec l'autre dingue de gauchiste qu'invente des mots on s'en serait mieux sorti??? ben moi je crois pas on est tous égaux devant la crise!et les chefs d'etats aussi!!
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