Une femme agréssée par des chiens errants

Découverte dimanche près de Montpellier, alors que les animaux s'acharnaient sur elle, elle avait été hospitalisée et avait dû être amputée d'un bras.
Les enquêteurs ont fait rechercher les chiens errants et en ont attrapé quatre dont ils cherchent actuellement à déterminer s'ils peuvent être les agresseurs.

La femme agressée par deux chiens sur le bord d'une route près de Montpellier est décédée des suites de ses blessures dans la nuit de dimanche à lundi.

Dimanche soir, les médecins qui avaient pris en charge la victime réservaient leur pronostic. Son décès a été annoncé lundi matin par l'hôpital, selon France Info. C'est un automobiliste qui avait découvert la victime, âgée de 52 ans, alors qu'elle était à terre et que deux chiens s'acharnaient sur elle, dimanche aux alentours de 9h30. Après avoir fait fuir les bêtes, l'homme avait alerté le Samu qui a pris en charge la personne agressée dont les chairs ont été particulièrement touchées par de multiples morsures au niveau des mollets et des bras.

Chiens errants recherchés

Hospitalisée à Montpellier, elle s'est fait amputer d'un bras. Les enquêteurs ont fait rechercher les chiens errants et en ont attrapé quatre dont ils cherchent actuellement à déterminer s'ils peuvent être les agresseurs. Les résultats de leurs analyses seront connus lundi, a précisé un porte-parole de la police.

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Montpellier après la mort d'une femme qui a été attaquée par deux molosses dimanche.

La procédure devrait permettre de tirer au clair une affaire encore bien mystérieuse. Une information judiciaire a été ouverte après la mort d'une femme qui a été attaquée par deux molosses dimanche, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Montpellier.

Une femme de 56 ans qui, selon certains témoignages, serait une ancienne institutrice, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi après avoir été attaquée par deux chiens au bord d'une route, près du mobil-home où elle vivait dans un secteur isolé de Maurin, sur la commune de Lattes (Hérault), près de Montpellier.

Au total, quinze chiens ont été capturés et des tests ADN ont été pratiqués sur eux. Le résultat de ces tests ne devrait pas être connu avant plusieurs jours, a-t-on précisé de même source. Par ailleurs, l'autopsie de la victime a été pratiquée mercredi mais ses résultats n'étaient pas encore connus mercredi soir.

Les deux chiens ayant tué une femme dimanche dans l'Hérault pourraient avoir fait une nouvelle victime jeudi : une chienne de race rottweiler.
Les recherches ont repris.

Au lendemain de l'ouverture d'une infomation judiciaire mercredi (lire notre article) après la mort d'une femme dimanche tuée par deux molosses près de Montpellier, les recherches ont repris. Car une chienne de race rottweiler a été attaquée par deux molosses à la mi-journée alors qu'elle était attachée dans le jardin d'une maison de la commune de Mireval, distante de 14 kilomètres de celle de Lattes, près de Montpellier, où la femme de 56 ans est décédée dimanche. Plusieurs témoins ont assisté à l'attaque de jeudi et le signalement qu'ils ont donné des deux chiens - l'un marron, l'autre noir - correspond à ceux de dimanche, selon les gendarmes.

Alertés, les gendarmes ont immédiatement lancé des recherches autour de Mireval, mobilisant 25 hommes et un hélicoptère. Les chiens n'ayant pas été retrouvés à la tombée de la nuit, les recherches devaient reprendre vendredi. Une information judiciaire a été ouverte après le drame de dimanche. Quinze chiens ont été capturés et ont fait l'objet de tests ADN, dont les résultats ne sont pas encore connus.

Il a été mis en examen samedi pour homicide involontaire et remis en liberté, dans l'enquête sur l'agression début novembre dans l'Hérault.
Des tests ADN sont toujours en cours mais il est "fort probable" que ses chiens soient responsables de la mort de la victime.

Le propriétaire présumé des chiens qui ont tué une femme de 56 ans début novembre à Lattes (Hérault) a été mis en examen samedi pour homicide involontaire et remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué une source policière. Cet homme, patron de la casse automobile à proximité de laquelle s'est produit le drame, avait été placé en garde à vue vendredi matin. Il possède des chiens de race rottweiler et beauceron qui ont été remis à la Société Protectrice des Animaux (SPA).

Des tests ADN sont toujours en cours mais il est "fort probable" que ces chiens soient responsables de la mort de la victime, a précisé une source judiciaire. Le propriétaire de la casse risque de cinq à dix ans de prison en vertu de la loi du 20 juin 2008 qui a renforcé les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux. Plusieurs autres personnes ont été placées en garde-à-vue vendredi dans ce dossier : deux selon le parquet de Montpellier, quatre selon une autre source, proche du dossier. Parmi elles figure le témoin qui avait découvert la victime et alerté le Samu, a indiqué cette source.

La victime, Nadia, était décédée dans la nuit du 2 au 3 novembre après avoir été attaquée dans la matinée du 2 par plusieurs chiens au bord d'une route, près du mobil-home où elle vivait dans un secteur isolé, sur la commune de Lattes près de Montpellier. Le dimanche 2 au matin, un automobiliste avait déclaré l'avoir découverte à proximité de la casse automobile où il se rendait, alors que deux chiens errants s'acharnaient sur elle. Après avoir fait fuir les bêtes, selon son témoignage d'alors, l'homme avait alerté le Samu qui avait pris en charge la victime souffrant de multiples morsures au niveau des mollets et des bras. Hospitalisée à Montpellier, elle avait été amputée des deux bras avant de faire deux arrêts cardiaques et de décéder. Une information judiciaire a été ouverte le 5 novembre et au moins quinze chiens dont ceux de la casse ont été capturés en vue de tests ADN.