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![La SNCF condamné pour la mort d'une jeune fille Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: La SNCF condamné pour la mort d'une jeune fille Lun 24 Nov - 9:50 | |
| Une décision du tribunal de Pontoise, révélée par Le Parisien, pointe la responsabilité de l'entreprise dans l'accident qui avait coûté la vie à une lycéenne. Elle avait emprunté un train censé circuler à vide, mais dont les portes n'étaient pas verrouillées, et qui circulait dans le même sens que celui qu'elle devait prendre.
Dans la nuit du 15 au 16 mars 2003, Aurélie Caballero mourait dans un hôpital près de Paris où elle avait été transportée dans le coma, après avoir été retrouvée, gravement blessée et dans le coma, le long d'une voie ferrée près de la gare de Méry-sur-Oise. Elle était lycéenne, avait 16 ans, et l'enquête devait montrer qu'elle s'était installée à bord d'un train qui n'était pas censé prendre des voyageurs. Imprudence de la part de la jeune fille ? Sécurité insuffisante de la part de la SNCF ? Le tribunal de grande instance de Pontoise a tranché cette semaine, en pointant la responsabilité de l'entreprise ferroviaire. Cette décision judiciaire, révélée par Le Parisien, a mis fin à plus de cinq ans de bataille judiciaire des parents d'Aurélie Caballero pour comprendre les circonstances de la mort de leur fille ; la SNCF devra leur verser des dommages et intérêts.
La SNCF estimait que l'accident ne pouvait provenir que d'une erreur, voire d'une prise de risque volontaire, de la lycéenne. En rentrant de l'école, ce 14 mars 2003, la jeune fille s'était rendue à la gare de Saint-Leu-la-Forêt pour prendre le train qui devait la ramener chez elle, à Méry-sur-Oise. Elle était alors montée à bord du train n° 746 333, qui circulait à vide, et sans arrêt prévu à Méry-sur-Oise. Pour les avocats de la SNCF, "la seule hypothèse plausible est que Mlle Caballero a volontairement sauté du train à l'approche de la gare de Méry-sur-Oise afin de se rendre chez elle, sachant pertinemment que ce train ne s'arrêtait pas". Un message par haut-parleur avertissant les voyageurs qu'il était interdit de monter dans ce train.
Un train vieux de plus de 40 ans
Là se situait précisément le problème, souligné par les enquêteurs : un voyageur arrivant sur le quai après ce message sonore pouvait monter dans la rame stationnée à quai en pensant qu'il s'agissait du bon train. Et ce d'autant plus facilement, a rappelé le tribunal, cité dans Le Parisien, "qu'aucun mécanisme de fermeture des portes n'avait été conçu pour empêcher les voyageurs de monter à son bord, s'agissant d'un modèle de train vieux de plus d'une quarantaine d'années".
La jeune fille a-t-elle chuté du fait de l'ouverture d'une porte de ce train circulant à vide ? A-t-elle essayé de sortir, se rendant compte de son erreur ? Le tribunal de Pontoise, en tout cas, a jugé que les manquements de la SNCF à son obligation de sécurité "ont concouru à hauteur de 75%" à cet accident mortel. | |
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